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mercredi 22 juin 2016
vendredi 1 octobre 2010
Pour Renault, l'avenir se dessine à Tanger
Reuters/ Radu Sigheti
Renault construit à Tanger un site de production de son modèle low cost, Dacia.
Largement aidé par l'Etat marocain, le constructeur implante une usine à bas coût de l'autre côté de la Méditerranée. Une décision qui suscite des inquiétudes sur l'emploi dans les sites français.
Les fondations sont terminées, les ouvriers marocains montent les murs de l'usine. Le temps presse. Il faut que le toit soit achevé avant les premières pluies, en novembre. Déjà, l'an dernier, le chantier avait pris quatre-vingts jours de retard à cause des intempéries. Pour Renault, qui construit ici, à Tanger, son nouveau site de production de véhicules low cost (marque Dacia), il n'est pas question de retarder le lancement, prévu début 2012. "Notre usine roumaine est saturée, nous avons besoin de capacités supplémentaires. Pour nous, ce projet est stratégique", commente Jacques Chauvet, leader de la région Euromed, au sein du constructeur français.
L'idée plaît d'emblée à Ghosn, d'autant que la firme au losange possède déjà un site de montage à Casablanca, la Somaca. Plus de 50 000 Logan, Kangoo et Sandero en sont sorties en 2009. En quelques mois, le projet est lancé. A priori, to-talement fou : Renault et Nissan prévoient de construire 400 000 voitures sur cette terre aride, vierge de toute industrie, d'où l'on aperçoit, au loin, les contreforts d'Algésiras.
Mais il y a aussi les avantages - nombreux. D'abord, les coûts salariaux, à peine 5 euros l'heure. Encore moins que la Roumanie, où, après les mouvements sociaux, les salaires risquent de grimper dans les prochaines années. Il y a, ensuite, les faveurs de l'Etat marocain. Pour attirer le constructeur français, les autorités mettent le paquet : l'usine bénéficiera du statut de zone franche. Grâce aux accords de libre-échange que le Maroc a signés avec l'Union européenne, le Groupe Renault ne paiera pas de droits de douane sur les exportations de véhicules. Il ne sera pas soumis non plus à l'impôt sur les bénéfices pendant cinq ans (puis à un taux de 8,75 % sur les vingt années suivantes, soit, en "lissé", 7 % sur vingt-cinq ans). L'Etat s'engage aussi à construire une route et une ligne de chemin de fer pour acheminer les voitures au port de conteneurs, tout proche, où le constructeur disposera d'une zone d'entreposage de 13 hectares. Le Maroc finance également la création d'un institut de formation spécialisé dans les métiers de l'automobile. Enfin, une "subvention pour investissement" est accordée au groupe français. Le montant : plus de 60 millions d'euros. Soit 10 % du coût de l'usine.
"Nous leur avons taillé un costume sur mesure", résume Ahmed Reda Chami, ministre marocain de l'Industrie. La formule est appropriée pour cette région, de tradition textile, qui fait sortir de terre, ex nihilo, un véritable pôle automobile. Derrière Renault, qui va recruter 6 000 ouvriers et techniciens, une kyrielle d'équipementiers s'engagent en effet dans l'aventure. Saint-Gobain, Trèves, Hutchinson, Valeo, Visteon... Eux aussi construisent des usines - une quinzaine, en tout. Soit 30 000 recrutements en perspective. L'objectif du Maroc est, en effet, d'intégrer le plus possible sa production. A terme, deux composants sur trois seront fabriqués sur place. Seuls pneus, boîtes de vitesses et moteurs seront importés.
Et pourtant, fin 2008, le projet a failli capoter. En pleine crise financière, Nissan s'est retiré, préférant concentrer ses forces sur l'usine indienne de Chennai (Madras), inaugurée en mars dernier. Une nouvelle fois, l'Etat marocain s'est mobilisé, via son bras armé : la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) du Maroc. Une structure a été créée, Renault Tanger Med. La CDG a pris 48 % du capital (220 millions d'euros), Renault en possédant la majorité.
Idéalement située, l'usine servira l'Afrique, l'Asie et le Moyen-Orient, "mais aussi l'Europe", précise Jacques Chauvet. Les syndicats voient cette nouvelle implantation d'un mauvais ?il. La CGT Renault parle d'une usine "de tous les dangers". Certaines questions se posent. Parmi elles : le "monospace marocain" ne va-t-il pas cannibaliser la Renault Scénic ? Et donc affaiblir le site de Douai, où elle est construite ? Et les équipementiers ne risquent-ils pas de fermer certains sites français ? "Les sous-traitants qui s'implantent à Tanger pourront livrer leurs pièces dans le nord de la France en moins de deux jours", rappelle le ministre Reda Chami. Même PSA, qui va construire des voitures low cost dans son usine espagnole de Vigo, compte les solliciter. Une ligne de porte-conteneurs Tanger-Vigo est d'ailleurs à l'étude.
Source : http://www.lexpansion.com
Les fondations sont terminées, les ouvriers marocains montent les murs de l'usine. Le temps presse. Il faut que le toit soit achevé avant les premières pluies, en novembre. Déjà, l'an dernier, le chantier avait pris quatre-vingts jours de retard à cause des intempéries. Pour Renault, qui construit ici, à Tanger, son nouveau site de production de véhicules low cost (marque Dacia), il n'est pas question de retarder le lancement, prévu début 2012. "Notre usine roumaine est saturée, nous avons besoin de capacités supplémentaires. Pour nous, ce projet est stratégique", commente Jacques Chauvet, leader de la région Euromed, au sein du constructeur français.
Les équipementiers suivent en nombre
Rarement, une décision industrielle d'une telle ampleur (l'investissement global atteint le milliard d'euros) aura été prise aussi rapidement. Fin 2007, le Premier ministre marocain, Driss Jetou, rencontre Carlos Ghosn. Objectif : convaincre le PDG de Renault d'implanter une usine au Maroc. Plus précisément, à Tanger, ville portuaire idéalement située pour toucher l'Europe et le pourtour méditerranéen.L'idée plaît d'emblée à Ghosn, d'autant que la firme au losange possède déjà un site de montage à Casablanca, la Somaca. Plus de 50 000 Logan, Kangoo et Sandero en sont sorties en 2009. En quelques mois, le projet est lancé. A priori, to-talement fou : Renault et Nissan prévoient de construire 400 000 voitures sur cette terre aride, vierge de toute industrie, d'où l'on aperçoit, au loin, les contreforts d'Algésiras.
"Fiscalité avantageuse, nouvelles infrastructures, subventions... Nous avons taillé un costume sur mesure à Renault." Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie marocain
"Nous leur avons taillé un costume sur mesure", résume Ahmed Reda Chami, ministre marocain de l'Industrie. La formule est appropriée pour cette région, de tradition textile, qui fait sortir de terre, ex nihilo, un véritable pôle automobile. Derrière Renault, qui va recruter 6 000 ouvriers et techniciens, une kyrielle d'équipementiers s'engagent en effet dans l'aventure. Saint-Gobain, Trèves, Hutchinson, Valeo, Visteon... Eux aussi construisent des usines - une quinzaine, en tout. Soit 30 000 recrutements en perspective. L'objectif du Maroc est, en effet, d'intégrer le plus possible sa production. A terme, deux composants sur trois seront fabriqués sur place. Seuls pneus, boîtes de vitesses et moteurs seront importés.
SATURATION. L'usine roumaine de Pitesti, qui fabrique la Logan (Dacia), est au maximum de ses capacités. Surtout, les coûts salariaux ont grimpé depuis quelques mois.
L'usine qui met en alerte les syndicats
Après cet épisode tumultueux, le projet n'a plus jamais été remis en question. Aujourd'hui, les ingénieurs planchent d'arrache-pied sur les deux modèles. A quoi ressembleront-ils ? Le Groupe Renault est très discret sur ce sujet. La première voiture sera une sorte de mono-space, type "Scénic loganisée". Quant au second modèle, ce sera vraisemblablement un petit utilitaire low cost (de type Kangoo). Dès 2012, 200 000 voitures devraient sortir des chaînes marocaines. Le rythme devrait doubler en 2014. Et l'on verra certainement arriver, par la suite, d'autres déclinaisons low cost. Et peut-être, aussi, des voitures Nissan ! Un bâtiment dédié au constructeur japonais est d'ailleurs en construction.Idéalement située, l'usine servira l'Afrique, l'Asie et le Moyen-Orient, "mais aussi l'Europe", précise Jacques Chauvet. Les syndicats voient cette nouvelle implantation d'un mauvais ?il. La CGT Renault parle d'une usine "de tous les dangers". Certaines questions se posent. Parmi elles : le "monospace marocain" ne va-t-il pas cannibaliser la Renault Scénic ? Et donc affaiblir le site de Douai, où elle est construite ? Et les équipementiers ne risquent-ils pas de fermer certains sites français ? "Les sous-traitants qui s'implantent à Tanger pourront livrer leurs pièces dans le nord de la France en moins de deux jours", rappelle le ministre Reda Chami. Même PSA, qui va construire des voitures low cost dans son usine espagnole de Vigo, compte les solliciter. Une ligne de porte-conteneurs Tanger-Vigo est d'ailleurs à l'étude.
Source : http://www.lexpansion.com
mardi 22 juin 2010
Le Maroc mise sur le port de Tanger-Med
«Une usine Renault capable de produire 400.000 véhicules par an en cours de construction. Des équipementiers automobiles qui s'installent. Tanger, la deuxième région industrielle marocaine, a de grandes ambitions», indique le journal. Cette région «dispose de 5.000 hectares de zones industrielles et de zones franches pour convaincre les entreprises étrangères de s'installer. Son atout : le nouveau port Tanger-Med situé sur le Détroit de Gibraltar, l'un des trois passages maritimes les plus fréquentés dans le monde avec 100.000 navires par an», relève «Le Figaro». «Capable de rivaliser en productivité avec les ports chinois, les plus performants dans le monde, Tanger-Med a l'ambition d'être la porte du pays sur l'Asie, les Etats-Unis et l'Europe avec laquelle le Maroc renforce ses liens. Des discussions doivent aboutir à la fin de l'année pour que le Royaume, auquel l'Union européenne a accordé le bénéfice du Statut avancé en octobre 2008, puisse devenir un partenaire politique et économique privilégié», rappelle le quotidien. «Les négociations obligent à une convergence des normes marocaines et de la législation marocaine avec celles de l'Europe», explique Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib cité par «Le Figaro». «Nous voulons attirer les PME pour les aider à grandir dans la mondialisation, leur permettre d'avoir un pas d'avance sur leurs concurrents et leur permettre de ne pas abandonner leur coeur de métier», assure au 'Figaro' Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances, soulignant la mise en place de stratégies sectorielles qui donnent de la visibilité aux investisseurs. Pour le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mohamed Horani, «il s'agit d'une véritable opportunité. Nous souhaitons positionner définitivement le Maroc comme plate-forme de production et d'exportation». En effet, six chantiers ont été lancés dans le textile et le cuir, l'agroalimentaire, l'offshoring (services informatiques et centres d'appels), l'électronique, l'automobile, l'aéronautique, affirme «Le Figaro», rappelant l'inauguration jeudi à Mohammedia par Nexans, leader mondial de l'industrie du câble, d'une usine qui fabrique des câbles pour les Airbus. Et de souligner que les géants français «Areva, EDF, GDF Suez et Total font partie des 180 candidats retenus par l'Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen) pour construire une centrale solaire de 500 mégawatts à Ouarzazate. Un investissement de 7,3 milliards d'euros». «La lutte sera sévère, car les Chinois, les Allemands, les Américains sont aussi sur les rangs. Les Marocains qui misent sur les énergies renouvelables pour réduire leur dépendance énergétique, choisiront les heureux élus en novembre», fait observer «Le Figaro». Néanmoins, «les entreprises marocaines doivent pouvoir travailler en Europe comme les entreprises européennes le peuvent au Maroc. Il faut enlever les barrières», observe Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et des Transports, cité par le quotidien. «Dans les transports routiers internationaux, les sociétés marocaines sont obligées de demander trois visas pour aller de Casablanca à Stuttgart», souligne «Le Figaro». | |
Par MAP | |
samedi 5 juin 2010
Algeria-Morocco: French car maker Renault moves to north Africa
Renault will open a new manufacturing unit in the northern Moroccan city of Tangiers-Méditerranée, where the French group plans to manufacture up to 400,000 affordable vehicles per year. The group has also been negotiating with the Algerian government since February in order to establish itself on the Algerian territory. Renault wants to boost its competitiveness whilst improving its host countries’ employment sector.
Renault wants the North African market. Faced with an increasing number of international competitors producing vehicles at competitive rates whilst targeting local or regional markets, the French car maker is on its way to opening a new manufacturing plant in Morocco in less than two years. The group is also negotiating with Algerian authorities for a similar project in their country.
Currently under construction, the Tangiers-Méditerranée manufacturing plant, situated in the northern Morocco port city of Oued Rmel and not far from the enclave of Ceuta, will be open for business early 2012. Estimated to cost between 800 million and 1 billion euros, the plant will cover an area of 300 hectares, and eventually become the main manufacturing unit for Renault’s economy Dacia brand as well as a low cost version of their Kangoo utility brand.
Renault hopes to begin with an initial production of 170,000 vehicles per year. An annual capacity that is expected to hit an estimated mark of 400,000 cars. The vast majority of the vehicles will be sold on the local market and the rest exported. If everything go as planned, the manufacturing unit could also start building Logan, one of Renault’s high-end brand.
Algerian investment
Renault, however, does not intend to limit its north African expansion to only Morocco. Since February, the group has been holding talks with Algerian authorities to build another construction plant in Rouiba, a suburb of Algiers, the capital. The planned Algerian unit, which could cost tens of millions of euros in investment, would produce up to 50,000 vehicles per year and, as in the case of Morocco, will be directed towards the local market.
The Algerian unit will produce brands including the Logan, Sanderos and Symbol vehicles at low cost.
But Algiers is yet to give its go-ahead for the commencing of works. A go-ahead that may soon be announced following the thawing of relations between Paris and Algiers.
Renault is also expected to obtain approval from the Algerian interministerial investment committee, Comité national Algérien de l’investissement. Under Algerian law, the French group must enter into a partnership with a local partner, which should have a majority share, to become legal. Société nationale des véhicules industriels (SNVI), Renault’s Algerian partner, will in turn hand over the management of the site to the French group.
Facing strong competition on the international market, Renault was forced to part with a sizeable chunk of its property portfolio in order to quell its growing financial difficulties. And their North African strategy could see the company operating in a region with a high demand for low cost cars, whilst offering cheap labour at barely 20% of their wage expenditure in France, alongside a number of other fiscal benefits.
The French company will enjoy tax exemptions in Morocco , as a result of their Tangier-Med free zone status. The two north North African countries, on the other hand, are betting on benefiting from the project’s capacity to create jobs. The Tanger-Med manufacturing unit is expected to employ a minimum of six thousand people in Morocco.
dimanche 25 avril 2010
Deux nouveaux modèles Dacia pour 2012
Le groupe Renault Dacia, qui lance début avril son 4x4 Duster, annonce la prochaine commercialisation de deux nouveaux modèles low-cost produits dans son usine de Tanger.
Ces deux modèles devraient être commercialisés dés 2012 a indiqué Gérard Detourbet, directeur de l’entrée de gamme chez Renault. Ne voulant pas aller dans le détail, il rajoute "qu’on pourrait imaginer de la compléter par le bas et par le haut".
Ces nouveaux véhicules seront entièrement réalisés dans la nouvelle usine Renault Tanger en cours de construction. Toujours selon Gérard Detourbet, cette nouvelle unité de production offrira au groupe Renault une "capacité de production mondiale de 1,3 million de voitures low-cost".
Pour Renault, le low-cost représentait pas moins de 23% de ses ventes en 2009. En Europe, dont 30% des ressortissants se disent prêt à acheter une voiture low cost (enquête de l’Observatoire Cétélem de l’automobile) Dacia a obtenu 1,6% de parts de marché en 2009.
Renault forme ses employés marocains en Inde
Des cadres supérieurs marocains de la future usine de Renault-Nissan à Tanger sont actuellement en formation à Chennai, au sud de l’Inde.
"Nous allons profiter de l’ouverture de l’usine de Chennai pour la formation de nos cadres supérieurs dans la perspective de nos futures activités au Maroc", a déclaré Michel Gornet, directeur de fabrications et de la logistique chez Renault, interrogé par le "The Hindu Business Line".
Ces techniciens formés aux techniques de fabrication propre à la marque au losange seront prêts à commencer la production dès 2012, avec une ligne de 30 véhicules par heure et une capacité de 170.000 véhicules par an.
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