lundi 23 août 2010

La Voie Royale


Onze années de règne, onze années sous le signe des grands chantiers. Le Maroc bouge à pas de géant. Et sur tous les fronts. Plus encore, avec une approche nouvelle, et constamment renouvelée, qui concerne tout le territoire national et touche à tous les pans économiques et sociaux.






Il n'y a qu'à sillonner le pays pour se rendre compte de ce qui est devenu une évidence : le Royaume s'est transformé, sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI en un immense chantier à ciel ouvert. Des pôles de compétence, de nouveaux métiers mondiaux et surtout de nouvelles infrastructures répondant aux standards internationaux, confortent le choix stratégique du pays.

Celui d'être un hub incontournable dans la région pour tout ce qui a trait à l'investissement, au redéploiement d'entreprises en quête de croissance ou encore dans le domaine de la logistique. Des actions qui se rejoignent dans leur rythme de conception et d'exécution et qui confèrent au Maroc cette harmonie dans sa marche, limpide et soutenue, pour le développement. Plus encore, en s'appliquant à la tâche de juguler les déficits cumulés des lustres durant, le pays n'a pas manqué d'être sur le front des nouveaux défis qui narguent le monde. Le Maroc a consentis des investissements lourds dans l''énergie propre. A lui seul, le Plan solaire, doté de 9 milliards de dollars, est reconnu sous d'autres cieux comme un modèle. Sans tintamarre, le Royaume a donné des signaux forts de sa volonté à aller de l'avant et à oser ce que d'autres pays de la région se résignent à éluder.

Aux sceptiques d'il y a quelques années, la preuve a été apportée de la pertinence d'un port à Tanger aux standards mondiaux. Tanger-Med a été, récemment, classé deuxième au monde dans la catégorie «meilleure zone portuaire». Mais ce qui est intéressant dans tout cela, c'est la vision qui a été à l'origine de ce qu'on peut qualifier aujourd'hui d'acquis. Cette vision consistait à ce que le développement au Maroc trouve sa consécration dans la vocation économique de chaque région.

Sans perdre de vue la complémentarité interrégionale qui, plus est, se trouve renforcée par un réseautage autoroutier, routier et aérien qui se densifie. Car la démocratisation en construction ne peut avoir son plein épanouissement qu'à travers le prisme de la croissance et du développement. Chantier de règne, l'INDH a donné un sacré coup de fouet à une démocratie sociale que tout le monde appelait de ses vœux. En onze années, les transformations que connaît le Royaume se retrouvent cimentées par la clarté de la vision, la cohésion de la démarche et la volonté inébranlable d'agir.

Par A.G. - M.B.K. | LE MATIN