lundi 23 août 2010

1999-2010, onze années de travail sans relâche pour une économie plus ouverte et plus solide


Le Maroc fête le 30 juillet 2010 onze années de règne de S.M. le Roi Mohammed VI, qui ont transformé le pays et son économie, devenue au fil des ans plus ouverte et plus solide avec une grande capacité d'adaptation et d'absorption de chocs aussi bien internes qu'externes.

Durant cette période riche en réalisations, S.M. le Roi a enclenché une dynamique de changement et lancé d'importants projets de développement, qui ont consolidé les fondements de l'économie nationale et lui ont permis d'affronter avec une grande résilience les effets de la crise économique mondiale. Ces chantiers et ces réformes audacieuses, lancés sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, ont profondément changé le Maroc, un pays doté désormais d'un projet de société démocratique moderniste.

Une démarche réfléchie et sereine qui agit sur le fond et dans la durée
La conception et la conduite de ces réformes et ces projets d'envergure ont connu, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, un nouveau souffle et ont atteint une certaine maturité, à la faveur d'une démarche réfléchie et sereine qui agit sur le fond et dans la durée en respectant la double logique de la consolidation des acquis et de l'ouverture de nouvelles perspectives de développement. Ces réformes et projets ont touché pratiquement tous les secteurs d'activité. Un large spectre de chantiers sectoriels et territoriaux qui a fait du Maroc un pays résolument tourné vers l'avenir, s'inscrivant dans la logique d'un monde de plus en plus globalisé.

Lancé en février 2003, le méga-projet du complexe portuaire Tanger-Med, aujourd'hui une réalité, illustre parfaitement cette dimension de globalisation dans les actions de S.M. le Roi et l'ambition du Maroc de se positionner comme un acteur et un partenaire qui compte dans les échanges économiques internationaux. Une ambition que le Souverain a réaffirmé par le lancement du Tanger-Med II et la décision de construire un complexe intégré sur la baie de Betoya à Nador, le «Nador West Med». Ce complexe intégré, tout aussi majestueux que le Tanger-Med, comprendra à terme un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique, une plateforme portuaire dotée d'importantes capacités pour le transbordement des conteneurs, l'import-export, le traitement des marchandises et une zone franche industrielle destinée à abriter les métiers mondiaux du Maroc.

Situées aux portes de l'Europe et à la croisée des plus importantes voies maritimes internationales, ces deux infrastructures s'inscrivent dans le cadre de cette politique libérale menée par le Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi, et qui se propose de transformer les atouts du Royaume en investissements, en postes d'emplois et en croissance économique. Le Maroc enregistre avec fierté un dynamisme sans précédent des investissements publics, qui sont passés de 43 milliards de dirhams (MMDH) seulement en 2002 à 116 MMDH en 2008, puis à 135 MMDH en 2009. Le gouvernement prévoit 163 MMDH pour l'année en cours, dont 53,8 MMDH au titre du budget de l'Etat, soit une hausse de 20 % par rapport à 2009. Malgré la crise mondiale, le Maroc maintient ses multiples programmes d'investissement et continue de drainer des Investissements étrangers directs (IED) importants. Ces derniers ont connu un «saut quantitatif important», durant la période 1990-2009, passant d'une moyenne de 3 MMDH sur la période 1990-1994 à 28 MMDH sur la période 2005-2009, selon les statistiques de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI).

Les investisseurs étrangers témoignent ainsi d'une confiance solide dans l'économie nationale, qui vient d'accéder à l'«investment grade» de Standard & Poor's, et espèrent tirer profit des grands projets d'infrastructures engagés au Maroc et du climat des affaires stable et encourageant qui y règne. Le regain de l'investissement étranger est confirmé par les nombreux projets lancés au Maroc par des groupes économiques de renommée internationale qui n'hésitent pas à faire confiance au Maroc et à son économie à chaque fois qu'il s'agit de choisir un pays étranger pour délocaliser une production ou opérer une extension d'activité stratégique.

L'économie nationale, une grande résistance aux effets de la crise
La décision du constructeur automobile «Renault» d'installer une usine à Tanger reflète clairement le niveau de compétitivité de l'économie marocaine dans la mesure où la crise internationale, qui a frappé de plein fouet le secteur de l'automobile dans le monde entier, n'a pas dissuadé le groupe français de renoncer à cet investissement, malgré le retrait de son principal allié le groupe nippon «Nissan».

La dynamique du secteur de la construction, les nouvelles villes (Tamesna, Tamnsourt ), les multiples unités hôtelières (station de Saïdia, Mazagan), ainsi que les autres grands chantiers structurants (routes et autoroutes, barrages, eau, énergies, ports, chemins de fer ), qui fleurissent ici et là, avec des capitaux étrangers dans la plupart des cas, viennent confirmer la nouvelle réalité de l'économie nationale qui s'est consolidée ces dernières années pour acquérir une grande résistance face aux effets des crises.

L'économie nationale a amplement tiré profit de ce climat de sérénité et de travail de fond engagé au Maroc. Sa capacité d'adaptation et d'absorption de chocs a été mise à rude épreuve pour sortir encore plus forte aussi bien lors des années de sécheresses, que lors du dernier choc pétrolier ou de la récente crise internationale.

Cette capacité de l'économie nationale à s'adapter et à absorber les différents chocs a été appréciée et saluée non seulement par les investisseurs étrangers mais également par plusieurs instances et organisations internationales, comme le FMI, l'OMC ou la BAD, qui citent souvent le Maroc comme un modèle à suivre.
Ainsi le FMI a salué, dans son rapport, les performances économiques récentes du Maroc, qui est «bien positionné pour poursuivre son développement malgré la conjoncture mondiale difficile», ajoutant que le Royaume dispose d'un secteur financier stable, convenablement capitalisé et capable de résister aux chocs.
L'OMC a saisi l'occasion du 4ème Examen de la politique commerciale du Maroc pour féliciter le Royaume pour les résultats positifs des réformes macroéconomiques, structurelles et commerciales qu'il a engagées ces dernières années ayant permis à l'économie nationale de se développer et qui ont favorisé une croissance du PIB qui a atteint le palier de 5 %, quelque soit le contexte. Pour leur part, la BAD, la Commission économique pour l'Afrique et le Centre de développement de l'OCDE estiment que «dans une conjoncture internationale de plus en plus difficile, le Maroc reste confiant dans les importants programmes de réforme mis en place ces dernières années».

Les indicateurs macro-économiques sont là pour confirmer cette réalité. Les statistiques du ministère de l'Economie et des Finances reflètent clairement la consolidation de l'économie nationale puisqu'il en ressort que la croissance économique est passée d'une moyenne de 3,9 % durant la période 1999-2003 à plus de 5% durant la période 2004-2008, accompagnée d'une nette amélioration de la volatilité de la croissance (2,8 points entre 2004 et 2007 après 6,7 points entre 1999 et 2003).

Ces grandes réalisations, qui sont de l'avis de plusieurs observateurs, de véritables chantiers de règne, s'inscrivent dans le cadre d'une vision globale et intégrée qui témoigne des choix stratégiques, mûrement réfléchis, opérés par S.M. le Roi Mohammed VI pour engager le Maroc sur la voie du progrès et de la prospérité.


Par MAP