mardi 31 août 2010

Dossier Emergence: Le Maroc face aux défis de l'Energie et de l'Eau

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Dans le domaine de l’énergie, comme dans celui de l’eau, la priorité est à la diversification des sources d’approvisionnements et à une utilisation efficiente. Détails avec Amina Benkhadra, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.
Amina Benkhadra : « Avec cette multitude de chantiers ouverts, de projets en cours de réalisation, nous sommes effectivement considérés comme un pays émergent. »
Les Afriques : Peut-on dire aujourd’hui que le Maroc est un pays émergent ?
Amina Benkhadra : Depuis une décennie, nous voyons la mise en œuvre d’un développement économique et social sur tous les fronts et la conduite de réformes importantes dans beaucoup de secteurs. Il y a eu d’abord, avec l’avènement de Sa Majesté le roi Mohammed VI, un certain nombre de réformes sur le plan politique, avec la consolidation de l’Etat de droit, la promulgation du code de la famille, le lancement de l’Initiative nationale du développement humain (INDH). Il y a eu, parallèlement, un certain nombre de grandes réformes économiques avec des projets structurants et une dynamique impulsée par la vision royale et le développement des grandes infrastructures : les routes, les autoroutes, les ports et les aéroports. Le port de Tanger Med est aujourd’hui reconnu à l’échelle régionale et internationale. Il y a de grandes stratégies dans des secteurs clés, comme la Vision 2010 dans le tourisme et maintenant la Vision 2020 en cours d’élaboration. Il y a également le plan Emergence I, et maintenant Emergence II, pour le secteur industriel et les grands métiers du Maroc dans l’aéronautique, l’offshoring, le textile et autres. Dans l’agriculture, il y a le Plan Maroc Vert et, bien sûr, les grandes stratégies des secteurs de l’énergie et de l’eau, qui accompagnent toutes ces évolutions que connaît le Maroc. Le royaume a connu une croissance économique soutenue depuis plusieurs années, avec une moyenne autour de 5 et 6%. En 2009, nous étions à 4,9%. Pour 2010, nous prévoyons 5%. C’est dire que la croissance est là, le développement est en cours. Avec cette multitude de chantiers ouverts, de projets en cours de réalisation, nous sommes effectivement considérés comme un pays émergent, tiré par une croissance interne et par un développement interne.
 
LA : De grandes réformes sont en cours dans le domaine de l’énergie et de l’électricité. Quelles en sont les orientations générales ?
AB : Le Maroc a une forte dépendance énergétique de l’extérieur ; elle est de l’ordre de 95% pour les produits comme le charbon, le fuel, pétrole et autres. Pour répondre au besoin croissant de la demande de l’énergie (5% pour l’énergie primaire, 7,5% pour l’électricité) due à ces grands développements économiques et sociaux que nous connaissons, à la croissance démographique, à la généralisation de l’électricité dans le monde urbain et rural, nous devons sécuriser notre approvisionnement et notre disponibilité en énergie. Pour cela, le Maroc a mis en place une dynamique nouvelle, conformément aux orientations royales, avec pour objectif la sécurité d’approvisionnement du pays, à travers la diversification de nos sources et de nos ressources d’énergie. Avec, également, la disponibilité de l’énergie aux meilleurs coûts sur l’ensemble du territoire national. Avec, l’intégration régionale comme axe majeur et la prise en compte du développement durable. Ces grands objectifs sont traduits par des actions concrètes qui tournent autour de la diversification du bouquet énergétique et du bouquet électrique. Cette diversification passe obligatoirement par la montée en puissance des énergies renouvelables (éolien solaire), pour lesquelles le Maroc a un grand potentiel, et l’optimisation de l’efficacité énergétique érigées en priorité nationale.
 
LA : Où en êtes-vous avec le développement des énergies renouvelables ?
AB : En ce qui concerne les énergies renouvelables, Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, a lancé le projet solaire marocain de 2000 MW à l’horizon 2020 et le projet éolien marocain de 2000 MW à l’horizon 2020. Avec l’éolien, le solaire, mais également avec les capacités hydroélectriques disponibles, nous ambitionnons que les énergies renouvelables représenteront 42% des capacités électriques installées, à l’horizon 2020. Ces grands projets structurants et ambitieux sont conçus avec l’exigence d’une intégration industrielle pour attirer au Maroc l’ensemble des industries de la filière solaire et éolienne, avec la volonté de développer la formation des ressources humaines et la recherche de l’innovation. Parallèlement à ces grands projets, nous avons mené un certain nombre d’actions fondatrices sur le plan règlementaire et institutionnel. En janvier 2010, nous avons promulgué la loi sur les énergies renouvelables, qui, pour la première fois, donne au Maroc la possibilité de produire de l’électricité à partir des énergies renouvelables. Nous avons promulgué la loi de création de MASEN (Morrocan Agency for Solar Energy) qui sera le maître d’ouvrage de ce grand projet. Nous avons aussi la loi sur l’efficacité énergétique, adoptée en conseil de ministres, qui passera bientôt au Parlement. Nous avons également transformé la CDER (Centre pour le développement des énergies renouvelables) en Agence pour le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
 
LA : Quid des réformes dans le domaine pétrolier pour limiter les émissions polluantes ?
AB : Le Maroc est un des premiers pays en Afrique et dans le monde arabe à avoir introduit le gasoil 50PPM et l’essence sans plomb, après d’importants investissements au niveau du raffinage. Nous sommes en train d’affiner la politique de stockage stratégique du Maroc et l’optimisation des sites de stockages de produits pétroliers sur l’ensemble du pays, avec les meilleures conditions de transport. Nous travaillons également sur le regroupement de l’ONE et de l’ONEP, car il y a de grandes synergies entre les domaines de l’électricité et la production de l’eau, notamment l’eau potable.
 
LA : Justement, quelles sont les raisons de ce regroupement ? Est-ce la recherche de l’effet de taille indispensable pour devenir un acteur majeur au niveau régional et international ?
AB : C’est d’abord pour répondre aux défis de ces deux secteurs de l’énergie et de l’eau, à moyen terme. Vous savez que le Maroc est dans une position géographique marquée par l’aridité et la rareté de l’eau. L’eau sera un défi majeur à l’horizon 2020 et 2030. Si nous n’y prenons pas garde, nous pouvons avoir des pénuries. Et donc, en parallèle avec la poursuite de la politique de la mobilisation des eaux conventionnelles à travers les barrages, nous devons développer des méthodes non conventionnelles, comme le dessalement de l’eau de mer, le transfert d’eau des bassins excédentaires vers les bassins déficitaires, ainsi que les projets de retraitement des eaux usées et leur utilisation après purification pour l’arrosage et l’irrigation. Donc, tous ces défis doivent être adossés à des synergies. Dans le regroupement de l’ONEP et de l’ONE, nous visons d’abord une meilleure organisation au niveau national, pour que cet office, qui va être responsable de la disponibilité de l’eau et de l’électricité, puisse avoir une organisation optimisée pour faire jouer toutes les synergies. En ce qui concerne la coopération avec l’Afrique, je voudrai vous rappeler que l’ONE intervient dans un certain nombre de pays amis dans les projets d’électrification rurale : Sierra Leone, Cap Vert, Kenya, Guinée, Sénégal, Guinée équatoriale, Tchad et Niger. L’ONEP intervient dans plusieurs pays, dont le Cameroun et la Mauritanie, pour la gestion et la production de l’eau. Ces interventions seront optimisées dans le cadre du nouvel office.
 
LA : Il y a 20 milliards de mètres cubes de gaz algérien qui transitent par le Maroc pour alimenter le marché européen. Combien le Maroc perçoit-il sous forme de redevance ? Y-a-t-il une volonté de promouvoir la consommation nationale de gaz ?
AB : D’abord, la capacité actuelle du gazoduc Maghreb-Europe est de 12,5 milliards de mètres cubes. En moyenne, c’est 10 milliards de mètres cubes qui transitent. Le Maroc en reçoit 7% sous forme de redevance, tirée sur la quantité qui transite, dépendant en général des besoins du marché espagnol et portugais. En 2009, avec la crise économique, il y a eu moins de quantités. Au début, nous avions touché les redevances en dollars. Mais, dès que la centrale de Tahadart a été mise en production en 2005, elle a été alimentée par une partie de la redevance en nature (450 millions de mètres cubes par an). Et depuis l’entrée en production de la centrale de Ain Beni Tahar, nous percevons la totalité de la redevance, qui varie entre 650 et 800 millions de mètres cubes par an, pour alimenter les deux centrales à cycle combiné. Evidemment, le Maroc n’exclut pas la possibilité d’introduire davantage de gaz naturel dans son bouquet énergétique s’il sécurise les approvisionnements.
« Avec l’éolien, le solaire, mais également avec les capacités hydroélectriques disponibles, nous ambitionnons que les énergies renouvelables représenteront 42% des capacités électriques installées à l’horizon 2020. »
LA : L’interconnexion électrique avec l’Europe est une réalité. Quid de l’Afrique ?
AB : Comme je vous le disais tantôt, le Maroc a une position géostratégique qui lui permet d’être un acteur dans la région, de par sa proximité avec l’Europe. Nous avons avec l’Espagne deux lignes à une capacité de 1400 MW. Une troisième ligne est en étude. Avec l’Algérie, l’interconnexion a été renforcée avec une troisième ligne, qui a permis de faire passer la capacité à 1400 MW à la fin 2009. Avec l’Afrique subsaharienne, nous envisageons de pousser plus loin la coopération, comme avec la Mauritanie, avec laquelle une interconnexion nous permettrait d’atteindre beaucoup de pays.
 
LA : Où en est le Maroc avec le marché du carbone ?
AB : Le Maroc a eu un rôle déterminant dans l’accélération des négociations du protocole de Kyoto. Les accords de Marrakech, en 2001, après la COP7, ont permis de sortir les négociations de l’impasse en faisant adopter des résolutions concrètes, dont le mécanisme de développement propre, principal outil du Protocole de Kyoto. Le Maroc a pris conscience de l’importance de ce mécanisme, non seulement comme moyen de résorption des émissions, mais aussi pour créer une dynamique de développement durable chère à SM Mohammed VI. Nous avons mis en place l’autorité nationale pour le développement du MDP. La première et la deuxième communication nationale ont permis d’identifier un important potentiel de réduction des émissions de CO2. Nous avons un portefeuille diversifié d’une soixantaine de projets MDP, à différents stades d’approbation, dont quatre ont été enregistrés au conseil exécutif du MDP, à la fin 2008, ce qui a permis au Maroc d’occuper une position avancée au niveau du continent africain. Tout cela va nous permettre d’éviter 7 millions de tonnes de CO2 par an.
 
LA : Au delà du MDP, il y a lieu de souligner les Hautes Instructions Royales de mettre le développement durable au cœur de toutes les stratégies et programmes du Royaume.
Pour en revenir à l’eau, y-t-il une stratégie à long terme pour le Maroc ?
AB : L’eau est une denrée rare ; de par sa position géographique et de par l’impact du changement climatique, le Maroc est très concerné par cette question. Ce secteur a fait l’objet de la mise en place d’une stratégie de l’eau, qui a été présentée à Sa Majesté. C’est une démarche de gestion intégrée qui repose sur deux piliers : la poursuite de la mobilisation de toutes les ressources de l’eau. En quelque sorte, un bouquet diversifié pour l’offre d’eau, par analogie au bouquet électrique ou énergétique. Ainsi, nous allons poursuivre notre politique qui a permis de construire 130 barrages, 18 milliards de mètres cubes d’eau. Nous projetons la construction de deux grands barrages par an, ainsi que de quinze à vingt petits barrages collinaires pour lutter contre les inondations. A côté de cela, nous allons développer les méthodes non conventionnelles, avec les programmes de dessalement. A l’horizon 2020, nous prévoyons de dessaler pour 400 millions de mètres cubes dans la région de Casablanca. Auparavant, il y a des projets dans les régions d’Agadir et de Boujdour. Il y a également les projets de transfert des eaux des bassins excédentaires aux bassins déficitaires, à l’horizon 2020 et 2030. Il y a aussi le retraitement des eaux usées et leur purification aux troisièmes degrés pour leur réutilisation dans l’arrosage. A côté de cette politique de mobilisation de l’offre sous ses formes conventionnelles et non conventionnelles, il y aura le programme de gestion efficiente de la demande, qui rappelle l’efficacité énergétique. Plusieurs actions sont envisagées pour limiter les pertes d’eau. Actuellement, 87% des eaux mobilisées vont à l’agriculture et 50% de cette eau est perdue. Il y a un programme spécifique pour le développement de l’irrigation, avec la technique du goutte-à-goutte dans le Plan Maroc Vert. De manière globale, notre approche eau concerne aussi bien la gestion de l’offre que de la demande. 

Source : http://www.lesafriques.com

Shipping movements

The following vessels are expected in Malta:
The CMA CGM Puccini from Beirut to Valencia, the Janina from Skikda to Sfax, the CMA CGM Rossini from Le Havre to the Far East, the CMA CGM Meknes from Sfax to Algiers, the Taurus J. from Algiers to Skikda, and the ER Seoul from Napoli to Damietta (all Carmelo Caruana Co. Ltd), the MV Neptune Avra from Piraeus to Barcelona (SMS Shipping), The Maersk Jubail from Algeciras to Port Tauro (Thomas Smith & Co.), the MV Catania from Civitavecchia to Civitavecchia, the MV Eurocargo from Genoa to Genoa (both Sullivan Maritime) and the Tenacia from Livorno to Livorno (Gollcher Company Ltd) today.
The MV Euroferry from Salerno to Khoms (Sullivan Maritime), the VD Dubai from Beirut to Algiers, the Pollux from Skikda to Annaba, the CMA CGM Maya from Abidjan to Tanger Med, the CMA CGM Tosca from Port Kelang to Le Havre, the AS Scotia from Izmir to Tanger Med tomorrow.

El tráfico de contenedores en Tánger Med creció un 48% hasta el mes de junio


El potencial de Tanger Med se ha reflejado en las cifras de tráfico de contenedores que hasta el mes de junio recogen un crecimiento del 48% en número de TEUs, en comparación con el mismo periodo de 2009. El crecimiento del tráfico total también ha sido notable, con 9 millones de toneladas movidas aumenta un 76% en la primera mitad de 2010.

Joana Monzó
Según muestran las cifras ofrecidas por la Autoridad Portuaria de Tanger Med, la consolidación del tráfico en las dos terminales de contenedores (APM Terminals Tanger y Eurogate Tanger) así como la positiva evolución del comercio internacional en el primer semestre de 2010 -en concreto el crecimiento en un 20% del tráfico entre Asia y Europa- han propiciado un crecimiento del número de TEUs en la terminal marroquí. Hasta el mes de junio se han movido 868.978 TEUs, lo que supone un incremento del 48% respecto al mismo periodo de 2009.
En el análisis de los resultados, la autoridad portuaria marroquí destaca la apuesta de la naviera Maersk Line que alcanzó la plena capacidad en su terminal africana durante los meses de mayo y junio, consolidando sus instalaciones de Tanger Med como el hub para África Occidental. Actualmente 26 servicios regulares de la naviera trabajan en su terminal del puerto marroquí.

Preocupación
Mientras el tráfico de contenedores en Tanger Med crece en cifras de dos dígitos, aumenta la preocupación en la otra orilla del Estrecho. La fuerte competencia que supone Tanger Med para los puertos del Mediterráneo pero especialmente para el Puerto de Bahía de Algeciras, ha vuelto a dar la voz de alarma en el colectivo de trabajadores portuarios que a través del comité de empresa de Marapie, advertía la semana pasada del desvío de contenedores de Maersk del puerto algecireño (en APM Terminals en Algeciras) a las instalaciones que la naviera tiene al otro lado del Estrecho. “La dirección de Maersk ha apostado por desviar parte del tráfico de contenedores de Algeciras a Tánger, con lo que está poniendo en peligro los objetivos marcados en el convenio colectivo firmado en 2008 y vigente hasta 2017”, señalaban en un comunicado representantes de los estibadores. En este convenio Maersk se comprometía a mover dos millones de contenedores al año. “Tal y como van las cosas, este año, como mucho, Maersk moverá en Algeciras 1.800.000 TEUs”, afirman desde Marapie.
Desde que Maersk advirtiera del desvía de 500.000 TEUs de Algeciras a Tánger, los agentes implicados en el tráfico de contenedores del Puerto de Algeciras trabajan por encontrar un equilibrio de intereses.
Desde APM Terminals señalan la necesidad de alcanzar una reducción del 20% de los costes para ser competitivos frente a Tánger. Para la terminal, el peso de esta rebaja recae sobre los costes que supone la mano de obra de la estiba. En este sentido el colectivo de estibadores ha advertido a Maersk, principal cliente de APM Terminals, “que no vamos a aceptar nuevas rebajas en las condiciones económicas y sociales del convenio laboral vigente y que tomaremos las medidas necesarias para que se cumplan el contenido en él recogido y firmado por ambas partes”.
Por su parte, la Autoridad Portuaria de Bahía de Algeciras, a través de la nueva Ley de Puertos rebajará las tasas portuarias para favorecer el tráfico de contenedores, no obstante, según consideran desde Marapie, “esta medida no incidirá de forma sustanciosa sobre el total del coste de un contenedor en tránsito en el Puerto de Bahía de Algeciras” y por tanto en la competitividad del enclave.
Durante el mes de septiembre está previsto que se continúen con las negociaciones. 
Source : http://www.diariodelpuerto.com

La concurrence de Tanger Med fait réagir l'Espagne : Réduction des taxes portuaires à Algésiras



Devant la rude concurrence imposée par Tanger-Med dans le secteur des conteneurs de marchandises, le gouvernement espagnol a décidé de voter d'urgence une nouvelle loi sur les ports. Cette dernière leur permet ainsi de réduire les taxes portuaires. Un grand bol d’air pour le port espagnol d’Algésiras, dont le leadership sur les conteneurs était sérieusement menacé par Tanger-Med.
En mars dernier, nous vous relations la décision de la multinationale maritime danoise Maersk de réduire de 25% son activité conteneurs sur le port d’Algésiras. Cette mesure correspondait surtout à un transfert d’un demi-million de conteneurs vers le port de Tanger-Med, qui offrait des tarifs avantageux lors des opérations de transbordement et notamment en matière de main d’œuvre.
Craignant donc de voir d’autres compagnies maritimes transférer leurs activités conteneurs vers le Royaume, une nouvelle loi portuaire a récemment été adoptée en Espagne, rapportait le quotidien espagnol El Mundo, sur son site internet. Ainsi, le port d’Algésiras aurait décidé de réduire de 50% ses taxes portuaires, pour les terminaux conteneurs de ses principaux armateurs : le Danois Maersk, le Néerlandais APM Terminals, et le Sud-Coréen Hanjin.
Cette mesure servirait à rendre le port espagnol plus compétitif par rapport à son concurrent marocain, comme l’a souligné Manuel Moròn, président de l’Autorité portuaire de la baie d’Algésiras (APBA). Elle arrive surtout dans un contexte qui voit le port de Tanger Med porter sa part sur le transit de conteneurs à  868 978 unités  au 1er semestre 2010 (+48%), selon le magazine hebdomadaire Les Afriques.
Le port d’Algésiras, qui serait actuellement leader des mouvements de containers sur la Méditerranée entend donc sauvegarder, voire renforcer sa position dans le secteur. Mais Tanger Med avec ses tarifs avantageux se pose comme un sérieux concurrent, d’autant que ce dernier entend porter sa capacité à 8 millions de conteneurs à l’horizon 2016, notamment par l’extension de ses installations.
Il reste cependant qu'à la longue, la tendance à l'agrandissement des structures portuaires, en vue de s'accaparer de plus grandes parts de marché dans la Méditerranée, est susceptible de nuire. En effet, si la concurrence entamée entre Algésiras et Tanger Med s'étend à d'autres ports, les tarifs ne pourront que baisser de plus en plus. Au final, même avec une hausse globale du transport de marchandises à travers la Méditerranée, l’exploitation des terminaux à conteneurs pourrait perdre beaucoup en rentabilité aussi bien du côté marocain que du côté espagnol. Une situation qui pénaliserait les recettes portuaires, majoritairement tributaires du transbordement.
Yann Ngomo
Source:  Yabiladi.com

lundi 30 août 2010

La marche du progrès


1999-2010, onze années de travail sans relâche pour une économie plus ouverte et plus solide
Le Maroc fête le 30 juillet 2010 onze années de règne de S.M. le Roi Mohammed VI, qui ont transformé le pays et son économie, devenue au fil des ans plus ouverte et plus solide avec une grande capacité d'adaptation et d'absorption de chocs aussi bien internes qu'externes.






Durant cette période riche en réalisations, S.M. le Roi a enclenché une dynamique de changement et lancé d'importants projets de développement, qui ont consolidé les fondements de l'économie nationale et lui ont permis d'affronter avec une grande résilience les effets de la crise économique mondiale. Ces chantiers et ces réformes audacieuses, lancés sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, ont profondément changé le Maroc, un pays doté désormais d'un projet de société démocratique moderniste.

Une démarche réfléchie et sereine qui agit sur le fond et dans la durée
La conception et la conduite de ces réformes et ces projets d'envergure ont connu, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, un nouveau souffle et ont atteint une certaine maturité, à la faveur d'une démarche réfléchie et sereine qui agit sur le fond et dans la durée en respectant la double logique de la consolidation des acquis et de l'ouverture de nouvelles perspectives de développement. Ces réformes et projets ont touché pratiquement tous les secteurs d'activité. Un large spectre de chantiers sectoriels et territoriaux qui a fait du Maroc un pays résolument tourné vers l'avenir, s'inscrivant dans la logique d'un monde de plus en plus globalisé.

Lancé en février 2003, le méga-projet du complexe portuaire Tanger-Med, aujourd'hui une réalité, illustre parfaitement cette dimension de globalisation dans les actions de S.M. le Roi et l'ambition du Maroc de se positionner comme un acteur et un partenaire qui compte dans les échanges économiques internationaux. Une ambition que le Souverain a réaffirmé par le lancement du Tanger-Med II et la décision de construire un complexe intégré sur la baie de Betoya à Nador, le «Nador West Med». Ce complexe intégré, tout aussi majestueux que le Tanger-Med, comprendra à terme un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique, une plateforme portuaire dotée d'importantes capacités pour le transbordement des conteneurs, l'import-export, le traitement des marchandises et une zone franche industrielle destinée à abriter les métiers mondiaux du Maroc.

Situées aux portes de l'Europe et à la croisée des plus importantes voies maritimes internationales, ces deux infrastructures s'inscrivent dans le cadre de cette politique libérale menée par le Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi, et qui se propose de transformer les atouts du Royaume en investissements, en postes d'emplois et en croissance économique. Le Maroc enregistre avec fierté un dynamisme sans précédent des investissements publics, qui sont passés de 43 milliards de dirhams (MMDH) seulement en 2002 à 116 MMDH en 2008, puis à 135 MMDH en 2009. Le gouvernement prévoit 163 MMDH pour l'année en cours, dont 53,8 MMDH au titre du budget de l'Etat, soit une hausse de 20 % par rapport à 2009. Malgré la crise mondiale, le Maroc maintient ses multiples programmes d'investissement et continue de drainer des Investissements étrangers directs (IED) importants. Ces derniers ont connu un «saut quantitatif important», durant la période 1990-2009, passant d'une moyenne de 3 MMDH sur la période 1990-1994 à 28 MMDH sur la période 2005-2009, selon les statistiques de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI).

Les investisseurs étrangers témoignent ainsi d'une confiance solide dans l'économie nationale, qui vient d'accéder à l'«investment grade» de Standard & Poor's, et espèrent tirer profit des grands projets d'infrastructures engagés au Maroc et du climat des affaires stable et encourageant qui y règne. Le regain de l'investissement étranger est confirmé par les nombreux projets lancés au Maroc par des groupes économiques de renommée internationale qui n'hésitent pas à faire confiance au Maroc et à son économie à chaque fois qu'il s'agit de choisir un pays étranger pour délocaliser une production ou opérer une extension d'activité stratégique.

L'économie nationale, une grande résistance aux effets de la crise
La décision du constructeur automobile «Renault» d'installer une usine à Tanger reflète clairement le niveau de compétitivité de l'économie marocaine dans la mesure où la crise internationale, qui a frappé de plein fouet le secteur de l'automobile dans le monde entier, n'a pas dissuadé le groupe français de renoncer à cet investissement, malgré le retrait de son principal allié le groupe nippon «Nissan».

La dynamique du secteur de la construction, les nouvelles villes (Tamesna, Tamnsourt ), les multiples unités hôtelières (station de Saïdia, Mazagan), ainsi que les autres grands chantiers structurants (routes et autoroutes, barrages, eau, énergies, ports, chemins de fer ), qui fleurissent ici et là, avec des capitaux étrangers dans la plupart des cas, viennent confirmer la nouvelle réalité de l'économie nationale qui s'est consolidée ces dernières années pour acquérir une grande résistance face aux effets des crises.

L'économie nationale a amplement tiré profit de ce climat de sérénité et de travail de fond engagé au Maroc. Sa capacité d'adaptation et d'absorption de chocs a été mise à rude épreuve pour sortir encore plus forte aussi bien lors des années de sécheresses, que lors du dernier choc pétrolier ou de la récente crise internationale.

Cette capacité de l'économie nationale à s'adapter et à absorber les différents chocs a été appréciée et saluée non seulement par les investisseurs étrangers mais également par plusieurs instances et organisations internationales, comme le FMI, l'OMC ou la BAD, qui citent souvent le Maroc comme un modèle à suivre.
Ainsi le FMI a salué, dans son rapport, les performances économiques récentes du Maroc, qui est «bien positionné pour poursuivre son développement malgré la conjoncture mondiale difficile», ajoutant que le Royaume dispose d'un secteur financier stable, convenablement capitalisé et capable de résister aux chocs.
L'OMC a saisi l'occasion du 4ème Examen de la politique commerciale du Maroc pour féliciter le Royaume pour les résultats positifs des réformes macroéconomiques, structurelles et commerciales qu'il a engagées ces dernières années ayant permis à l'économie nationale de se développer et qui ont favorisé une croissance du PIB qui a atteint le palier de 5 %, quelque soit le contexte. Pour leur part, la BAD, la Commission économique pour l'Afrique et le Centre de développement de l'OCDE estiment que «dans une conjoncture internationale de plus en plus difficile, le Maroc reste confiant dans les importants programmes de réforme mis en place ces dernières années».

Les indicateurs macro-économiques sont là pour confirmer cette réalité. Les statistiques du ministère de l'Economie et des Finances reflètent clairement la consolidation de l'économie nationale puisqu'il en ressort que la croissance économique est passée d'une moyenne de 3,9 % durant la période 1999-2003 à plus de 5% durant la période 2004-2008, accompagnée d'une nette amélioration de la volatilité de la croissance (2,8 points entre 2004 et 2007 après 6,7 points entre 1999 et 2003).

Ces grandes réalisations, qui sont de l'avis de plusieurs observateurs, de véritables chantiers de règne, s'inscrivent dans le cadre d'une vision globale et intégrée qui témoigne des choix stratégiques, mûrement réfléchis, opérés par S.M. le Roi Mohammed VI pour engager le Maroc sur la voie du progrès et de la prospérité.

Par MAP

jeudi 26 août 2010

Mauvaise gestion et retards de déchargements dans les ports : L’Algérie paie 750 millions d’euros de surestaries chaque année

La mauvaise gestion et le retard dans les ports algériens génèrent des surcoûts considérables, qui se répercutent sur le Trésor public et les consommateurs. En 2009, l’Algérie avait payé à ses partenaires étrangers 750 millions de dollars, sous forme de remboursements des coûts supplémentaires sur les bateaux qui restent en rade, pendant plusieurs jours au niveau des ports algériens, selon une association patronale, cité par le journal électronique Tout Sur l’Algérie.
Par exemple, le port d’Alger, l’un des plus grands du pays, étouffe toujours malgré la décision du gouvernement d’interdire le déchargement des marchandises non conteneurisées et de confier sa gestion à DP Wolrd. L’arrivée du géant mondial de gestion des ports n’a pas amélioré la situation en termes de temps d’attente des bateaux en rade.
« Actuellement, il y a une vingtaine de bateaux en rade au niveau du port d’Alger seulement. Il y a des cargos qui restent jusqu’à 40 ou 45 jours en rade, ce qui génère des coûts supplémentaires de 20.000 dinars par jour en moyenne», a ajouté le président de cette association. Ces surcoûts «se répercutent souvent sur le consommateur, obligé de payer plus cher le produit sur le marché», a-t-il dit. Les autres ports du pays comme Oran souffrent d’un faible taux de conteneurisation qui est inférieur à 30%.
Dans une notice au client publiée par la presse nationale, M. Philippe Borel, vice-président du CMA CGM-Services Nord-Afrique, évoque une situation critique des opérations sur le terminal à conteneurs d’Alger. «Depuis 3 semaines maintenant, tous les porte-conteneurs à Alger font face à une congestion énorme et historique», relève le vice-président du CMA CGM – Services Nord-Afrique.
Cette congestion est principalement due à l’instabilité sociale et à la période de vacances. «Par conséquence, l’escale moyenne par navire a augmenté », constate M. Philippe Borel. Le temps d’escale moyen est de 12 jours en mars 2010, de 9,8 jours en avril, de 8,4 en mai, de 12,8 jours en juin et de 16,9 jours au mois de juillet dernier.
La performance moyenne pour le mois d’août devrait être d’environ 25 jours. Plus grave, quelques compagnies ont enregistré une escale record de 37 jours à Alger. Comme conséquence directe, les temps de transit à Alger se détériorent de 23 jours sur de nombreux legs maritimes. Le président du CMA CGM-Services Nord-Afrique attire l’attention sur «les conséquences que ces temps d’escale pourraient avoir sur certains conteneurs transportant des denrées périssables».
Il se pourrait, prévoit- il, que d’ici quelques jours, certains navires attendraient plus de 25 jours au mouillage «Même si la capacité de navire supplémentaire a été injectée pour évacuer les conteneurs du port de chargement vers Alger, nos navires sont toujours en attente d’accostage à ce jour», indique M. Philippe Borel, qui ne voit «aucun signe d’amélioration ».
Pour rappel dans une étude, sur «les Investissements prioritaires pour le développement de la logistique en Méditerranée» publiée par le réseau Anima indique que le secteur des services logistiques. Selon le document les ports les mieux desservis d’Algérie sont Alger et Oran, avec respectivement 7 et 8 services hebdomadaires réguliers, suivis par Bejaia et Skikda (4 services hebdomadaires).
L’offre de services est dominée par Maersk (32% des capacités), suivi de près par le suisse MSC (30%), et par le français CMA-CGM (20%). Les services de Maersk relient les grands ports algériens avec les hubs de la compagnie localisés à Algesiras et Gioia Tauro.
MSC opère principalement les routes triangulaires Valence- Barcelone-ports algériens. La CMA-CGM dessert les ports algériens depuis sa base principale de Marseille, alimentée depuis Barcelone et Gênes. Dans le domaine de la logistique, les situations sont assez différentes en fonction des pays.
Le Maroc et la Tunisie, considérés comme d’importants exportateurs de produits manufacturés, ont déjà commencé à accomplir des progrès significatifs. Le Maroc est certainement le pays le plus avancé dans ce domaine, ce qui se traduit par l’implantation d’opérateurs globaux et le développement, au cours des dernières années, d’infrastructures spécialisées dans les grands pôles économiques du pays, dans les régions de Casablanca ou Tanger.
«L’Algérie présente la situation la moins favorable» estime ANIMA. Bien que par la taille de sa population comme par son PIB, le pays présente un marché potentiellement très intéressant pour les investisseurs». Cependant, de nombreuses contraintes font que celui-ci attire peu les opérateurs logistiques internationaux.
Ses infrastructures spécialisées sont peu développées. En matière d’inventaire des principaux investissements réalisés dans le transport maritime en Algérie, le document souligne qu’à Oran, Alger, Djendjen, les différents projets de modernisation ont pour objectif d’augmenter les capacités d’accueil de conteneurs. »
Oran va acquérir de nouveaux équipements et agrandir ses quais, DP World prévoit de moderniser le terminal de conteneur d’Alger et de rénover intégralement Djendjen ; Portrek veut agrandir le port de Bejaia et améliorer les zones d’entreposage des conteneurs ; le port de Skikda a prévu un investissement de 19 millions d’euros pour de nouveaux équipements et l’amélioration de ses accès terrestres », rapporte Anima.
Le constat d’Anima rejoint ainsi, celui fait par la Banque mondiale sur la logistique des échanges, qui est classé à la 130eme 155 économies, en matière de performance logistique. « L’Algérie ne peut se contenter de regarder les opérations Tanger Med ou Enfidha, et sa puissance industrielle peut lui faire regretter son manque d’initiatives en matière logistique» estime Anima. L’absence de ports de taille mondiale pénalise lourdement l’économie algérienne.
Kezoul L_Le Financier

Source : http://afriquehebdo.com

Opération Marhaba 2010 (retour): départ de plus 136 mille MRE via Tanger Med Passagers


Avec le début de la phase "Retour" de l'opération Marhaba 2010, quelque 136.672 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont quitté le Maroc via le port de Tanger Med Passagers pour regagner Algésiras (Sud de l'Espagne) .


Selon des statistiques de l'opération, ces passagers ont transité à bord de 41.809 véhicules depuis le début de l'opération, le 5 juin dernier, jusqu'au 5 août courant.
La phase "Retour", qui a commencé le 15 juillet, se déroule dans de bonnes conditions au niveau du Port Tanger Med Passagers, qui dispose d'infrastructures de haute qualité capables de traiter le volume du transit lors des périodes de pointe.
Cette phase, qui a enregistré jeudi dernier son pic avec le passage de 10.546 MRE à bord de 4.308 véhicules, a commencé tôt cette année en raison de l'avènement du mois sacré du Ramadan.
Les différents services concernés au port Tanger Med Passagers sont pleinement mobilisés pour accompagner l'opération et assurer la fluidité de la circulation au sein de l'enceinte portuaire, qui devrait enregistrer une augmentation du trafic durant les prochains jours.
Par ailleurs, la phase "aller" de l'opération, qui avait débuté le 5 juin, avait enregistré l'entrée de 426.402 MRE via le port Tanger Med Passagers, à bord de 139.910 véhicules.
Le pic de la phase-aller avait été enregistré le 4 juillet, avec le passage de 24.013 MRE sur 5.697 véhicules.
A noter que 13 navires, dont trois fast ferries, opèrent sur la ligne Algésiras-Tanger Med Passagers, avec une cadence d'un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet une bonne gestion du trafic sur le Détroit de Gibraltar.

Avec ses Prius, Toyota veut faire du bruit

Une histoire qui pourrait faire grand bruit. Alors que les constructeurs se livrent une rude bataille pour sortir la voiture la plus silencieuse possible, Toyota vient d'annoncer, non sans un certain enthousiasme, le lancement d'une nouvelle option destinée à rendre ses véhicules hybrides plus… bruyants ! Le géant japonais présente même ce procédé comme une réelle innovation. «C'est la première fois qu'un constructeur d'automobiles propose ce dispositif d'alerte», se vante ainsi une porte-parole de Toyota.

Cette nouvelle option a en fait pour objectif de réduire les accidents avec les piétons, qui n'entendent pas toujours arriver les véhicules hybrides, particulièrement silencieux lorsqu'ils avancent lentement. C'est pourquoi le nouveau système proposé aux clients déclenche un bruit enregistré de moteur électrique dès lors que la voiture roule à une vitesse inférieure à 25 km/h. L'intensité du son s'ajuste même en fonction de la vitesse, permettant ainsi de signaler la proximité du véhicule et son mouvement.

Mise en vente à partir du 30 août au Japon au prix de 12.600 yens (167 euros), cette technologie est destinée en priorité aux Prius, le modèle phare de la gamme Toyota à double motorisation essence-électricité. Le constructeur envisage également de commercialiser cette option aux Etats-Unis et sur d'autres marchés étrangers.
 
Source : Le Magazine du Manager.

Hydrocarbures : Un terminal d’une capacité de 300.000 m3 pour TangerMed

TangerMed va inaugurer, d’ici la fin de l’année, son terminal à hydrocarbures d’une capacité de 300.000 m3 de produits pétroliers.
D’un coût total de près de 530 millions DH, le terminal sera géré pour une durée de 25 ans par la société Horizon Terminals Tangier SA (HTTSA) qui est détenue par Horizon Terminal Ltd (filiale d’ENOC Dubaï), Akwa Group et Independent Petroleum Group (Koweït).

Tanger Med II : Des technologies utilisées pour la 1ère fois au Maroc



A Tanger Med II, c'est la 1ère fois au Maroc que des caissons seront utilisés pour construire la jetée principale d'un port. Ils ont la taille d'un immeuble de 9 étages de haut avec une base allant jusqu'à 28 mètres carrés et sont coulés à l'aide d'un béton spécial prévu pour résister à l'environnement agressif des fonds de mer et durer plus de 100 ans, peut-on lire sur l'Economiste.
Chaque caisson pèse plus de 600 tonnes et, pour les traîner sur une dizaine de mètres, ce sont des équipements spéciaux qu'il faut utiliser.(Infomédiaire)

Source : Le Magazine du Manager.

lundi 23 août 2010

Tanger Med

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La Voie Royale


Onze années de règne, onze années sous le signe des grands chantiers. Le Maroc bouge à pas de géant. Et sur tous les fronts. Plus encore, avec une approche nouvelle, et constamment renouvelée, qui concerne tout le territoire national et touche à tous les pans économiques et sociaux.






Il n'y a qu'à sillonner le pays pour se rendre compte de ce qui est devenu une évidence : le Royaume s'est transformé, sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI en un immense chantier à ciel ouvert. Des pôles de compétence, de nouveaux métiers mondiaux et surtout de nouvelles infrastructures répondant aux standards internationaux, confortent le choix stratégique du pays.

Celui d'être un hub incontournable dans la région pour tout ce qui a trait à l'investissement, au redéploiement d'entreprises en quête de croissance ou encore dans le domaine de la logistique. Des actions qui se rejoignent dans leur rythme de conception et d'exécution et qui confèrent au Maroc cette harmonie dans sa marche, limpide et soutenue, pour le développement. Plus encore, en s'appliquant à la tâche de juguler les déficits cumulés des lustres durant, le pays n'a pas manqué d'être sur le front des nouveaux défis qui narguent le monde. Le Maroc a consentis des investissements lourds dans l''énergie propre. A lui seul, le Plan solaire, doté de 9 milliards de dollars, est reconnu sous d'autres cieux comme un modèle. Sans tintamarre, le Royaume a donné des signaux forts de sa volonté à aller de l'avant et à oser ce que d'autres pays de la région se résignent à éluder.

Aux sceptiques d'il y a quelques années, la preuve a été apportée de la pertinence d'un port à Tanger aux standards mondiaux. Tanger-Med a été, récemment, classé deuxième au monde dans la catégorie «meilleure zone portuaire». Mais ce qui est intéressant dans tout cela, c'est la vision qui a été à l'origine de ce qu'on peut qualifier aujourd'hui d'acquis. Cette vision consistait à ce que le développement au Maroc trouve sa consécration dans la vocation économique de chaque région.

Sans perdre de vue la complémentarité interrégionale qui, plus est, se trouve renforcée par un réseautage autoroutier, routier et aérien qui se densifie. Car la démocratisation en construction ne peut avoir son plein épanouissement qu'à travers le prisme de la croissance et du développement. Chantier de règne, l'INDH a donné un sacré coup de fouet à une démocratie sociale que tout le monde appelait de ses vœux. En onze années, les transformations que connaît le Royaume se retrouvent cimentées par la clarté de la vision, la cohésion de la démarche et la volonté inébranlable d'agir.

Par A.G. - M.B.K. | LE MATIN

1999-2010, onze années de travail sans relâche pour une économie plus ouverte et plus solide


Le Maroc fête le 30 juillet 2010 onze années de règne de S.M. le Roi Mohammed VI, qui ont transformé le pays et son économie, devenue au fil des ans plus ouverte et plus solide avec une grande capacité d'adaptation et d'absorption de chocs aussi bien internes qu'externes.

Durant cette période riche en réalisations, S.M. le Roi a enclenché une dynamique de changement et lancé d'importants projets de développement, qui ont consolidé les fondements de l'économie nationale et lui ont permis d'affronter avec une grande résilience les effets de la crise économique mondiale. Ces chantiers et ces réformes audacieuses, lancés sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, ont profondément changé le Maroc, un pays doté désormais d'un projet de société démocratique moderniste.

Une démarche réfléchie et sereine qui agit sur le fond et dans la durée
La conception et la conduite de ces réformes et ces projets d'envergure ont connu, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, un nouveau souffle et ont atteint une certaine maturité, à la faveur d'une démarche réfléchie et sereine qui agit sur le fond et dans la durée en respectant la double logique de la consolidation des acquis et de l'ouverture de nouvelles perspectives de développement. Ces réformes et projets ont touché pratiquement tous les secteurs d'activité. Un large spectre de chantiers sectoriels et territoriaux qui a fait du Maroc un pays résolument tourné vers l'avenir, s'inscrivant dans la logique d'un monde de plus en plus globalisé.

Lancé en février 2003, le méga-projet du complexe portuaire Tanger-Med, aujourd'hui une réalité, illustre parfaitement cette dimension de globalisation dans les actions de S.M. le Roi et l'ambition du Maroc de se positionner comme un acteur et un partenaire qui compte dans les échanges économiques internationaux. Une ambition que le Souverain a réaffirmé par le lancement du Tanger-Med II et la décision de construire un complexe intégré sur la baie de Betoya à Nador, le «Nador West Med». Ce complexe intégré, tout aussi majestueux que le Tanger-Med, comprendra à terme un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique, une plateforme portuaire dotée d'importantes capacités pour le transbordement des conteneurs, l'import-export, le traitement des marchandises et une zone franche industrielle destinée à abriter les métiers mondiaux du Maroc.

Situées aux portes de l'Europe et à la croisée des plus importantes voies maritimes internationales, ces deux infrastructures s'inscrivent dans le cadre de cette politique libérale menée par le Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi, et qui se propose de transformer les atouts du Royaume en investissements, en postes d'emplois et en croissance économique. Le Maroc enregistre avec fierté un dynamisme sans précédent des investissements publics, qui sont passés de 43 milliards de dirhams (MMDH) seulement en 2002 à 116 MMDH en 2008, puis à 135 MMDH en 2009. Le gouvernement prévoit 163 MMDH pour l'année en cours, dont 53,8 MMDH au titre du budget de l'Etat, soit une hausse de 20 % par rapport à 2009. Malgré la crise mondiale, le Maroc maintient ses multiples programmes d'investissement et continue de drainer des Investissements étrangers directs (IED) importants. Ces derniers ont connu un «saut quantitatif important», durant la période 1990-2009, passant d'une moyenne de 3 MMDH sur la période 1990-1994 à 28 MMDH sur la période 2005-2009, selon les statistiques de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI).

Les investisseurs étrangers témoignent ainsi d'une confiance solide dans l'économie nationale, qui vient d'accéder à l'«investment grade» de Standard & Poor's, et espèrent tirer profit des grands projets d'infrastructures engagés au Maroc et du climat des affaires stable et encourageant qui y règne. Le regain de l'investissement étranger est confirmé par les nombreux projets lancés au Maroc par des groupes économiques de renommée internationale qui n'hésitent pas à faire confiance au Maroc et à son économie à chaque fois qu'il s'agit de choisir un pays étranger pour délocaliser une production ou opérer une extension d'activité stratégique.

L'économie nationale, une grande résistance aux effets de la crise
La décision du constructeur automobile «Renault» d'installer une usine à Tanger reflète clairement le niveau de compétitivité de l'économie marocaine dans la mesure où la crise internationale, qui a frappé de plein fouet le secteur de l'automobile dans le monde entier, n'a pas dissuadé le groupe français de renoncer à cet investissement, malgré le retrait de son principal allié le groupe nippon «Nissan».

La dynamique du secteur de la construction, les nouvelles villes (Tamesna, Tamnsourt ), les multiples unités hôtelières (station de Saïdia, Mazagan), ainsi que les autres grands chantiers structurants (routes et autoroutes, barrages, eau, énergies, ports, chemins de fer ), qui fleurissent ici et là, avec des capitaux étrangers dans la plupart des cas, viennent confirmer la nouvelle réalité de l'économie nationale qui s'est consolidée ces dernières années pour acquérir une grande résistance face aux effets des crises.

L'économie nationale a amplement tiré profit de ce climat de sérénité et de travail de fond engagé au Maroc. Sa capacité d'adaptation et d'absorption de chocs a été mise à rude épreuve pour sortir encore plus forte aussi bien lors des années de sécheresses, que lors du dernier choc pétrolier ou de la récente crise internationale.

Cette capacité de l'économie nationale à s'adapter et à absorber les différents chocs a été appréciée et saluée non seulement par les investisseurs étrangers mais également par plusieurs instances et organisations internationales, comme le FMI, l'OMC ou la BAD, qui citent souvent le Maroc comme un modèle à suivre.
Ainsi le FMI a salué, dans son rapport, les performances économiques récentes du Maroc, qui est «bien positionné pour poursuivre son développement malgré la conjoncture mondiale difficile», ajoutant que le Royaume dispose d'un secteur financier stable, convenablement capitalisé et capable de résister aux chocs.
L'OMC a saisi l'occasion du 4ème Examen de la politique commerciale du Maroc pour féliciter le Royaume pour les résultats positifs des réformes macroéconomiques, structurelles et commerciales qu'il a engagées ces dernières années ayant permis à l'économie nationale de se développer et qui ont favorisé une croissance du PIB qui a atteint le palier de 5 %, quelque soit le contexte. Pour leur part, la BAD, la Commission économique pour l'Afrique et le Centre de développement de l'OCDE estiment que «dans une conjoncture internationale de plus en plus difficile, le Maroc reste confiant dans les importants programmes de réforme mis en place ces dernières années».

Les indicateurs macro-économiques sont là pour confirmer cette réalité. Les statistiques du ministère de l'Economie et des Finances reflètent clairement la consolidation de l'économie nationale puisqu'il en ressort que la croissance économique est passée d'une moyenne de 3,9 % durant la période 1999-2003 à plus de 5% durant la période 2004-2008, accompagnée d'une nette amélioration de la volatilité de la croissance (2,8 points entre 2004 et 2007 après 6,7 points entre 1999 et 2003).

Ces grandes réalisations, qui sont de l'avis de plusieurs observateurs, de véritables chantiers de règne, s'inscrivent dans le cadre d'une vision globale et intégrée qui témoigne des choix stratégiques, mûrement réfléchis, opérés par S.M. le Roi Mohammed VI pour engager le Maroc sur la voie du progrès et de la prospérité.


Par MAP

Melilla, North Africa’s European dream

 De Volkskrant Amsterdam
During the visit of Spain's royal couple in Melilla, November 2007.
During the visit of Spain's royal couple in Melilla, November 2007.
AFP
    Rabat sees the Spanish enclave of Melilla as an occupied territory. But the Moroccans who live and work there have become attached to its unique character and don't want it to change.
    A marriage is in full swing at the Café Del Real. Three of the guests, Mina, Aziza and Karim, have spent anywhere from half to their entire lives in Melilla. They are of Moroccan origin, but their attitude is clearly Spanish. "If Morocco takes over here, then I will jump across to the other side", remarks Karim, alluding to continental Spain. But on one point, they are clearly Moroccan: they do not want their family names published. Their feelings about Melilla do not follow the Moroccan party line, and they wish to avoid problems for family members who remain in Morocco.
    The issue of Melilla, a 12 square kilometre parcel of land surrounded by barbed wire with a population of 80,000, is a very sensitive one for Morocco. For Rabat, it is an occupied territory, a viewpoint recently seconded by Prime Minister Abbas El Fassi during a telephone conference with the Spanish government on "the occupation" of Melilla and Ceuta, the other Spanish enclave in northern Morocco. Spain maintains that there is no question as to the "sovereignty and Spanish character" of Ceuta and Melilla.

    For Morocco, Melilla is a last vestige of colonialism

    Mina, Aziza and Karim enjoy quality education, affordable health care and other benefits of Spanish-style democracy here. Salaries are also higher than on the other side of the barbed wire. "Many products are more expensive in Morocco. A litre of milk that costs half a euro in Melilla costs 80 cents in Morocco", explains Aziza. There is no compelling argument for Moroccan residents of Melilla to put an end to this beautiful existence.
    The wedding party at the Café Del Real is mixed: Rabiaa, the bride, is Moroccan, and her husband Juan Miguel is Spanish. According to Antonio Portillo Gómez, a cafe  habitué, "the entire population of Melilla is multicultural". "Numerous civilisations have existed here, and Melilla has a history that goes back long before the Moroccans came to power. So why does Morocco consider Ceuta and Melilla to be Moroccan territory?" In 1497 Melilla was already Spanish, and Ceuta eventually followed suit in 1578. Over the last century, the influence of the Spanish realm was felt throughout northern Morocco, but when the country won its independence in 1956, Spain gave up this territory, with the exception of Ceuta, Melilla and three minuscule islands off the Moroccan coast that have existed for centuries as Spanish possessions.
    From the Spanish point of view, the current situation is fair, given its long history. But Morocco definitely sees things differently. When Spanish king Juan Carlos visited Ceuta and Melilla for the first time in November, 2007, he provoked a diplomatic crisis. Morocco recalled its ambassador to Spain, and Prime Minister El Fassi declared that the age of colonialism had "irrevocably" passed.
    Morocco sees this as a last vestige of the colonial era, and this is why they are so adamant about taking over these two enclaves. The port of Tanger Med was constructed just next to Ceuta, and a similar port complex is being built next to Melilla. The underlying idea is to contain the economic activity of the enclaves in order to eventually make them too expensive for Spain to maintain.

    Every day 12,000 Moroccans come into Melilla

    In any case, these two small territories are already quite costly for Spain, as the government foots the bill to lure mainland citizens there with tax breaks and elevated salaries for civil servants willing to migrate. For the time being, the financial situation of the enclaves remains positive, thanks largely to the Moroccans. Those who live near the enclaves can enter without a visa, and about 12,000 visitors a day come to Melilla, where they buy inexpensive products like milk, shampoo and blankets to sell at a small profit back on the Moroccan side. In April, French television station M6 broadcast a documentary on the "women-mules" who transport 60 to 80 kilos of merchandise on their backs, even if they are very old or pregnant. At times, these women are even herded like cattle by billy-club toting police near the border. The Moroccan paper Akhbar Alyoum called the film "shocking".
    Do the Spanish residents of Melilla discriminate against the Moroccans there? "No, not at all", Karim replies. This is what the inhabitants like to believe: that Melilla is a model multicultural state. But they are also aware that the Spanish of the Iberian Peninsula look down on them because they live in Africa, while residents tout the benefits of their multi-ethnic orientation. And enclave inhabitants like to cultivate the image of living in a cultural oasis in the midst of a barbarous desert: "In Morocco, women don't have the right to speak, but that's not the case here", brags a Spanish woman from Melilla.

    Source: Presseurop.eu

    HM King Mohammed VI addresses a Speech to the nation on Throne Day

    Tetouan - HM King Mohammed VI addressed, on Friday, a speech to the nation on the eleventh anniversary of Throne Day.
    The speech is as follows:


    Praise be to God,
                      May peace and blessings be upon the Prophet, His Kith and Kin


    My loyal subjects,

        Today, we are celebrating the eleventh anniversary of my accession to the throne.
        This glorious event is an opportunity to renew the bonds of mutual, indefectible allegiance, which unite us. It is also the opportune moment to reaffirm the strong consensus on the nation’s immutable values.
        The country’s unity, territorial integrity and single identity are the cornerstone of these tenets, along with the nation’s sacred values, of which, as Commander of the Faithful, I am the Guarantor. These values, which include our tolerant Islamic faith, with its distinct Moroccan characteristics and its adherence to the Sunni Maliki rite, advocate mutual respect between the revealed religions and open-minded attitudes towards other civilizations.
        I have decided to devote this year’s State of the Nation Address to making an objective assessment of the progress achieved, the obstacles encountered and the challenges to be addressed before we can finalize a model of development and democracy that we want to be specifically Moroccan.
        This model, which is aimed at achieving harmonious development, is based on steady economic growth that stimulates social solidarity and promotes the kind of sustainable development that takes into account the requirements of environmental conservation and goes by the principles of good governance.
        Thus, ever since I assumed leadership of the nation, I have sought to introduce fundamental changes in the development process. Our options, which are based on four main guidelines, have turned out to be relevant and effective.
        First, we should make sure the state, under my supervision, plays its strategic role in determining the nation’s basic options, implementing major projects, boosting, organizing and encouraging free enterprise and wisely-managed liberalization.
        Secondly, we need to consolidate the nation’s democratic system of governance. In this respect, I have sought to strengthen the rule of law, introduce thorough legislative and institutional reforms, as well as review legislation related to human rights protection. I have also endeavored to expand the scope of freedoms and encourage effective political practices by ensuring the citizens’ active participation in public life and close cooperation with the decision-makers.
        Although these are important achievements, they will remain nominal unless steps are taken swiftly to protect our citizens’ economic, social and cultural rights, and unless solidarity is enhanced within the framework of our public policies.
        This brings us to the third point, namely the pressing need to place the citizen at the heart of the development process. This is why I launched the National Initiative for Human Development, which has enabled us over the past five years to achieve tangible results in the fight against poverty, social exclusion and marginalization. These accomplishments warrant further actions to develop the Initiative’s programs. These include ensuring follow-up on the ground, taking stock of the achievements and reaching out to all impoverished regions and needy segments of our population.
        Under the fourth guideline, our economy should be provided with the necessary ingredients for take-off and development, mainly in terms of infrastructure and planning. This has started to bear fruit with respect to strategy, and in the sectoral and social fields.
         As far as strategy is concerned, these infrastructure projects and plans have enabled us to upgrade our economy, boost productivity, enhance competitiveness, increase public investment, and create integrated, regional development hubs.
        Our country now has a clear, stable framework for economic development, making it possible for our economy to withstand the adverse effects of the global financial crisis. Similarly, Morocco now enjoys an enhanced status as an attractive destination for productive investment, and as an important regional and international trade hub.
        We remain steadfast in our determination to pursue major infrastructure projects in all parts of the Kingdom, building on the progress achieved with respect to the expansion of transport and communications networks. We also plan to press ahead with the creation of free zones, integrated industrial hubs and major port facilities, particularly the “Tanger-Med” complex, which, in a short period of time, has become a strategic industrial, commercial and investment hub, trusted by our partners.
        At the sector level, I urge the government, parliament and all the stakeholders concerned to strive doubly hard for the full implementation of the various development strategies that have been adopted.
        With respect to agriculture, I thank Almighty God for the beneficial rainfall He has blessed us with this year, and to which we owe a good harvest. I also wish to reaffirm the special importance I attach to the development of rural areas, as well as my commitment to see that Morocco’s Green Plan is implemented as part of my vision for environmental conservation and inter-regional solidarity. This policy seeks to develop oases, by expanding palm groves and preserving forests and vegetation, especially the argan tree, which is a unique asset to Morocco and its ecosystem.
        As for the fishing industry, and according to our future-oriented vision for its development, investing in fish farming should become the pillar of the Halieutis Plan and serve as an additional instrument for modern, rational exploitation of our fish stocks.
        With regard to tourism, a quantum leap has been achieved in connection with Vision 2010. The increase in the number of tourists visiting Morocco, which now stands at more than nine million, should result in rallying large-scale support for the objectives set out in the 2020 Vision.
        With the same entrepreneurial spirit, we have to move forward with the “Plan Emergence” and secure more active involvement in new, internationally-oriented industries and trades, while facilitating business start-up procedures, especially for SMEs.
        In the area of housing, the state has provided major incentives which should prompt support from all actors. Similarly, the government authorities concerned must enforce the law vigorously and focus on achieving the objectives I eagerly look forward to, namely to enable low-income populations and slum dwellers to gain access to decent, low-cost housing, through well-defined home ownership schemes.
        However, the ultimate goal we seek to achieve through major development projects is not simply to stimulate investment and free enterprise, but rather to improve the living conditions of our citizens - especially impoverished populations - and create jobs for our young people.

    My loyal subjects,

        However encouraging the results obtained through sectoral plans may be, they must not obscure the fact that their impact will remain limited unless three major hurdles are removed. The main obstacle is weak competitiveness. In this respect, I wish to emphasize the need to fully implement the national logistics parks strategy.
        The second difficulty concerns inconsistencies in the management of these plans. To deal with them, it is necessary to establish adequate mechanisms to ensure greater interaction between these plans, as part of an integrated - rather than sectoral - strategic vision.
        The third hurdle, which is, in fact, the most significant challenge, is related to human resource development.
        In this regard, we must be clear and frank: it is our collective responsibility to make bold decisions in order to ensure the scientific, vocational and technical training we provide is compatible with the demands of modern economy and the requirements of the promotion of scientific research and innovation, as well as with the necessary integration into the global economy and into the communication and knowledge-based society.
        Unless we meet these requirements, our education system - which has long been plagued by demagogic considerations that have prevented constructive reforms - will, alas, continue to take a heavy toll on state resources and stifle the potential of young people from non-privileged backgrounds. Maintaining the current, sterile, obsolescent education patterns could result in our human resources becoming an obstacle to development, rather than an engine of growth.

    My loyal subjects

        However much progress has been made in upgrading our development model, we all have an obligation, especially in times of international crisis such as today, to display higher levels of mobilisation, vigilance, foresight and entrepreneurship, in a joint effort to bring Morocco in line with developed countries.
        I am therefore more determined than ever to ensure that Morocco attains its objectives in terms of development and institutional advancement. It must avail itself of the new tools and assets which are now available and which will enable it to make a qualitative leap forward and become a full-fledged player in the globalization process. The country will then be in a position to address the new challenges regarding eco-development and the demands of good governance, as well as the need to create a larger middle-class.
        These challenges cannot be addressed effectively unless we carry on with the reforms underway and go by the four guidelines below:
        The need to bolster the current efforts to achieve sustainable development, with special focus on the environment as the bedrock of the “green development” and the “new economy” policies. These open up tremendous prospects for the emergence of innovative activities with a great potential for job creation.
        I therefore urge the government to act upon the major guidelines which stemmed from the broad debate that was initiated for the purpose of devising a national charter for the protection of the environment and for sustainable development. The charter is being prepared as part of a comprehensive action plan with well-defined, concrete targets in all fields of activity. In this respect, I call upon the government to formally shape this plan into a draft law which, I hope, will serve as a reference for future public policies in this field.
        It is therefore necessary to rally broad support for the implementation of the energy efficiency strategy, mainly by promoting clean renewable energy. This requires ongoing efforts to ensure optimal use of wind-generated energy and to extend the construction of wind farms to all areas in the Kingdom that are suitable for wind power production.
        Likewise, strong impetus needs to be given to the launching of our major solar energy production programme, for which we have set up ad-hoc agencies and made huge investments. I must therefore stress the need to step up efforts to build fruitful partnerships to implement this pioneering project of international scope.
        In addition, we should capitalize on Morocco’s widely acclaimed achievements in the field of dam construction, which should be built on under a new water policy advocating mobilization and rational utilization of water resources.
        As for the second guideline, it is an appeal for steps to be taken to tackle the challenges arising from the policies related to liberalization and competitiveness. Reforms are needed to revamp the economic sectors whose deficiencies have been unveiled by the world crisis. In addition, efforts should be made to capitalize on the recovery of the world economy which seems to be underway.
        Similarly, it is of paramount importance to preserve the macroeconomic equilibrium, as well as to keep public spending under control, upgrade the legal framework, and foster a more business-friendly environment. Efforts should also be made to ensure the best possible use of the credibility enjoyed by the country’s banking and financial system, and of the trust placed in Morocco as an attractive hub for foreign capital and investment.
        This is why I have decided that a regional financial center, operating in accordance with international standards, should be established in Casablanca, and I seize this opportunity to call on the government to take the necessary steps for the implementation of the project, and to encourage economic and financial actors and partners to give it their full backing.
        The aim of the third guideline is to boost good governance, and it is my firm intention to carry on with the reforms needed in terms of development and in the institutional and political fields.
        Chief among these reforms is the proposed advanced regionalization policy. In my opinion, this is not merely a new pattern of governance at local level, but, more importantly, a real overhaul designed to streamline and upgrade the general set-up of government agencies.
        I am strongly committed to the reform of justice which is the cornerstone of the rule of law, ensuring that it is moving forward in the right direction, following a specific agenda. At the same time, I want to see to it that the Economic and Social Council starts its mission in the best possible conditions so that it may contribute efficiently to enhancing good governance practices in the field of development.
        As per the fourth guideline, public policies should focus on creating a larger middle-class, which is, in fact, the core foundation for achieving social cohesion and attaining development and modernisation objectives.

    My loyal subjects,

        Enhancing Morocco’s standing at the regional and international levels requires increased interaction between domestic and foreign policies. It calls for additional diplomatic efforts to strengthen our country’s ability to open up to its environment and to advance its best interests.
        As Morocco belongs to a wide range of entities, it gives priority, in its foreign policy, to its immediate, multi-facetted environment. There are many challenges involved, and the country is trying to turn them into positive opportunities which should be capitalized on for the benefit of all the peoples in the region.
        An integrated Maghreb is, in our opinion, a longstanding, cherished aspiration of its peoples. It is a strategic necessity and a pressing security requisite. It is an economic imperative to which recent regroupings and communities of nations have given added urgency. It is therefore our firm intention to pursue the necessary coordination and consultation to build closer bilateral ties with the Maghreb states, and wait for Algeria to stop moving against the logic of history, geography, legitimacy and legality concerning the Moroccan Sahara issue. Algeria must give up its desperate and vain attempts to undermine the process which was set in motion by our Initiative for the autonomy of our southern provinces. This is an audacious initiative which stands as a realistic, innovative, consensual proposal that seeks to find a final solution to this regional dispute within the framework of the United Nations. In this respect, I want to stress again that Morocco shall continue to support the efforts of the UN Organization, its Secretary General and his personal representative.
        In any case, Morocco shall continue to defend its sovereignty, national unity and territorial integrity, for Moroccans are determined not to give up one single inch of their Sahara.
        We shall move ahead with the implementation of the ambitious vision I outlined in my Green March address last year. Indeed, the Moroccan Sahara will be the top beneficiary of the advanced regionalization process. We will press ahead with our efforts to foster solidarity-based development in our southern provinces. Similarly, we are planning to undertake an extensive overhaul of the Royal Consultative Council for Saharan Affairs (CORCAS).
        We will also step up efforts to secure the lifting of the blockade imposed on our citizens in the Tindouf camps, so that they may exercise their legitimate right to return to their motherland and join their families and relatives, in accordance with the relevant international conventions.
        Expressing its keen sense of belonging to Africa, Morocco shall continue to implement a coherent African policy dedicated to enhancing human development and shoring up regional security. It falls mainly within the framework of the cooperation scheme being implemented jointly with countries of the Sahel and the Sahara regions, and with African states on the Atlantic, and which is aimed at tackling the numerous threats facing the area.
        True to the bonds of fraternity and Arab-Islamic solidarity, we have regularly and effectively supported efforts designed to uphold the just causes of our Ummah. We have also endorsed initiatives designed to achieve a just, comprehensive and lasting settlement in the Middle East region, based on the two-state solution.
        Acting as Chairman of the Al-Qods Committee, which stands for the collective Islamic conscience, and as part of the Committee’s mission in support of the genuine identity and the sanctity of this usurped city, I must make it clear, once again, that it is essential to undertake joint efforts and initiatives at Arab, Islamic and international levels, and to adopt for this purpose, an integrated, coherent strategy, together with a comprehensive approach based on solidarity. Efforts must be made to act upon the resolutions of international legality and counter Israel’s violations of the law, as well as the expansionist plans it persists in implementing as part of its “fait accompli” policy. Further efforts must be made to foil its attempts to have exclusive authority over the future of Al-Qods. Therefore, I am determined to continue to stand up for the preservation of the spiritual, civilizational and legal character of this city, as the capital of an independent Palestinian state.
        I wish to reiterate Morocco’s keenness to develop and upgrade the promising Euro-Mediterranean partnership, as well as the advanced status we enjoy with the European Union and which warrants prompt and strong support from all public authorities and other national actors. These efforts must be part of a joint, coherent action designed to determine the areas, scope and pace of the proposed activities, and to ensure optimal use of the opportunities offered by the advanced status.     
        Apart from its regional responsibilities, Morocco is seeking to boost and diversify its partnerships, mainly through the conclusion of conventions and multifarious accords, especially free-trade agreements and contractual and preferential arrangements. Another top priority for our country is to join the new world consensus calling for the emergence of humane global governance, based on the principles of equity and shared responsibility.

    My loyal subjects,

        On this unforgettable day, I wish to pay a vibrant tribute to the memory of the pioneers of the country’s liberation and independence, the architects of the modern State of Morocco, namely my revered Grandfather and Father, Their Majesties King Mohammed V and King Hassan II - may God bless them in their final resting place - as well as the brave martyrs of our motherland.
        I also want to pay a special homage to the Royal Armed Forces, the Royal Gendarmerie, the National Police Force, the Regional and Local Administration, the Auxiliary Forces and the Emergency Services. They have displayed dedication and self-denial in defending, under my leadership, the nation’s territorial integrity, sovereignty and security. I also commend them for their contribution to humanitarian relief operations.
        I warmly commend my loyal people’s creative talent, and praise the staunch patriotism and deep sense of duty displayed by all segments of the Moroccan society. I must tell you how proud I am of the strong bonds between the members of the Moroccan community living abroad and their motherland. They come back home in increasing numbers, determined to preserve their close ties with their respective families, despite the adverse effects of the world crisis on their countries of residence. I am delighted by their active contribution to the advancement of the Kingdom and to the defence of its national causes and its interests.
        True to our mutual commitment, we shall pursue our joint efforts, with confidence and optimism, to continue building a nation based on unity, democracy and development.
        To achieve our objective, we can count on the determination of the nation’s First Servant, and on the symbiosis between the Throne and the people. Since time immemorial, this communion has been a never-ending source of strength and inspiration, drawn on to tackle challenges with an unwavering faith in God’s promise: “Verily, God will help those who help His Cause. Truly, God is All-Strong, All-Mighty”. True is the word of God.

        Wassalmu alaikum warahmatullahi wabarakatuh.  

    mercredi 18 août 2010

    Middle East and North Africa: Industrial zones face differing challenges


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    By Dr Neil Partrick   
    Friday, 02 July 2010 09:00
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    Industrial zones in the Middle East and North Africa region face differing challenges. Dr Neil Partrick considers those of Sohar (Oman) and Tanger-Med (Tangier, Morocco)

    Industrial zones are not a new concept in the Middle East and North Africa (MENA) region. Egypt set up industrial parks in the free zones it established after the launch of its Open Door Policy in 1974 and in the new cities it developed to take Cairo’s overflow. The concept gained a new lease of life with the advent of Jubail and Yanbu in Saudi Arabia, but only adopted the characteristics of an industrial hub with the development of Jebel Ali. Now the idea is very much in vogue from the Arabian Sea to the Atlantic Ocean.

    Oman’s Sohar Industrial Zone (SIZ) borrows from both Jebel Ali and Jubail in aiming to become an industrial hub based on petrochemicals. It is close to Sohar port, which has dedicated terminals for general goods, for containers and for storing and handling liquids, and has the space to expand. It is also close to the capital Muscat and has good links to the southern Gulf. But, perhaps most significantly, it is located in the Gulf of Oman, placing it south of the choke point of the Strait of Hormuz. This open access to the Arabian Sea, together with cheap readily available hydrocarbons, is a key selling point. Sohar boasts a refinery that provides feedstock for SIZ’s metals and petrochemical plants, a power plant and a waste water management facility; a part-government funded independent water and power project is under development.

    However, energy availability is a major constraint on developments as Oman has limited energy resources. Oil production has stabilised, bucking a long-term trend, but will struggle to maintain 900,000 barrels a day. So the focus has switched to using non-associated gas as an industrial feedstock. Some SIZ petrochemical production – such as methanol – is already gas-fed, as would be the planned urea plant. But despite hopes for new gas discoveries, Oman’s domestic gas stocks are, like oil, limited. Given the need to conserve gas as well as oil to generate export revenue, any expansion of gas-fuelled production at SIZ will most likely depend on imported gas from Qatar through the Dolphin Project pipeline. However, Qatar has declared a moratorium on raising Dolphin’s throughput until at least 2011. Any hope of utilising Iranian gas falls foul of US opposition and Iran’s own output constraints.

    SIZ has, nevertheless, begun to realise some of its heavy industry ambitions. Joint ventures with international companies have raised $10 billion. While the recession has set back some projects, a number are either under construction or active. Metals production is developing; a large aluminium smelter, operative since 2008, produces for export and can feed a planned downstream aluminium industry. Two steel plants are being built: one, Shadeed, is Emirati-owned and undergoing an attempted buyout from a UAE rival. The plant will convert iron pellets into steel products. The other plant, Sharq, will reprocess imported scrap metal. However, further metals expansion – for example, plans to double output from the aluminium smelter – are recession-prone, while feedstock limitations have hurt plans for a polyethylene plant and a second methanol plant.

    A major drive behind SIZ’s expansion is job creation in a region that suffers from chronically high unemployment. Some 25,000 manufacturing jobs are, SIZ officials claim, to be created specifically for Omanis. The Omani government is keen to see the allocation of private sector manual jobs to Omanis who have traditionally preferred working in the public sector or in private sector management. Oman recently set national quotas on job categories within specific parts of the economy which, though set comparatively low for unskilled positions, could make Omani employment in SIZ less of the sinecure it is elsewhere in the Gulf. For foreign investors, the higher costs of employing Omanis are offset by exemptions to Omanisation, tax breaks and other incentives.

    At the other end of the Arab world, Morocco is developing industrial hubs without the benefit of cheap energy supplies. Tangier-Med Industrial Zone (TMIZ) is its flagship special economic zone, one of a number created by the government to incentivise foreign participation. The TMIZ offers close proximity to the EU, comparatively low wage levels and a largely tax-free business environment. Furthermore, foreign companies can access the EU market under the Association Agreement and benefit from a free trade agreement with the US. The government hopes foreign companies will bring jobs and skills to a relatively impoverished part of the country where young Moroccans are rarely employed in industry and are more likely to be working in the informal economy or not at all.

    TMIZ’s principal attraction is Tangier’s major port development. The international economic downturn has, however, ended some planned foreign financing and raised doubts about demand for the port and for goods produced in the TMIZ. However, the government is not cutting back on its expansion plans and recently guaranteed financing for a fourth container terminal. It believes the terminal will secure for Tangier a 25 per cent market share of Mediterranean container traffic that might otherwise be swallowed up by neighbouring countries building capacity to capitalise on the market upturn.

    TMIZ is largely reliant on Renault car production and ancillary European suppliers. Not all associated production will be inside TMIZ – Faurecia, which manufacture seat trims, will operate near Rabat, for example. However, a small number of companies hold units at TMIZ where their output will range from cable manufacture to seat covers. The Renault car plant, as well as monopolising the first completed container terminal at Tangier port, will directly employ 6,000 Moroccans and, it is claimed, create another 30,000 jobs in feeder industries.

    However, a French industry journal reported in summer 2009 that Renault has thrown in doubt original plans for a start up production (now postponed from 2010 to 2012) of 140,000 units, rising eventually to 400,000. But Carlos Ghosn, joint chairman of the Renault-Nissan alliance which will run the operation, continues to insist Renault will start production on the new revised schedule and Nissan will join later. The downturn, however, has seen Renault scale back funding of preparatory work despite recourse to a €200 million European Investment Bank loan. Fears mount about the condition of the European market into which the plant will be selling its output, and the timeline for the production of the first TMIZ cars could, therefore, slip back beyond 2012.

    Global Arab Network
    Dr Neil Partrick runs the Middle East consultancy partrickmideast .org. his article is published in partnership with the Middle East Association, and was published in the Middle East Business Focus 2010

    Maroc : lancement du projet de plateforme industrielle du port Tanger Med

    lundi 16 août 2010

    Le « nouveau » Maroc connaît sa première crise de croissance

    3 secteurs clé du développement économique du « nouveau » Maroc (celui initié par Mohammed 6) semblent aujourd’hui connaître une crise de croissance. J’ai fait état dans une série d’article des problèmes prévisibles dans le domaine de l’immobilier de luxe au Maroc. On voit apparaître des questions similaires dans les domaines de l’offshoring et du tourisme.
    Offshoring
    Un article publié par 01 informatique en date du 21 février 2008 titrait : « Le Maroc connaît sa première crise de croissance ». L’article traitait le sujet de l’Offshoring (délocalisations des services informatiques) et mettait en avant les retard du Casaneashore. Le journaliste insistait notamment sur le volet ressources humaines : le manque d’ingénieurs provoque une hausse des salaires ce qui rend beaucoup moins attractive la destination Maroc.
    Tourisme
    Un article publié hier par Yabiladi fait état des inquiétudes qui planent sur la saison touristique 2008 :
    Qu’est qui peut expliquer ce retour de manivelle ? Certains opérateurs du secteur déclarent que la formation des Ressources humaines (RH), largement déficitaires et négligées par les politiques publiques initiées jusqu’alors, est la cause majeure du désintérêt manifesté par les touristes. On parle de – 25% de touristes pour la seule ville de Marrakech (destination phare du pays).
    A mon avis, le Maroc connaît une bien une crise de croissance et ce n’est pas surprenant. La politique volontariste, initiée à travers une communication plutôt bien menée, a permis de faire émerger le Maroc dans les médias occidentaux. Cette première phase est indéniablement une réussite. Les capitaux et les entreprises étrangères se sont intéressés au Maroc et sont venus, attirés par des promesses séduisantes. Il faut cependant maintenant passer dans une seconde phase. On le voit à travers le retrait progressif de FADESA au Maroc que même les grand acteurs peuvent prendre rapidement la poudre d’escampette.
    3 volets me semblent à traiter rapidement.
    1) La formation
    Tout le monde le dit, le manque de ressources humaines formées est le principal problème du développement économique. C’est à mon avis le chantier prioritaire et peut être le plus difficile à mettre en œuvre car nécessitant une action dans la durée.
    2) La justice
    Le développement économique de ces secteurs se fera en grande partie grâce à l’apport des entreprises étrangères. Si on ne leur offre pas de cadre légal leur permettant de sécuriser leurs investissements et leurs collaborateurs, ils choisiront de s’installer dans d’autres pays. Le Maroc est en compétition avec de nombreux autres pays (voir à ce sujet l’article Fouad Mourtada : les contradictions du Maroc de M6).
    3) La communication
    Dans la première phase du développement économique du Maroc, la communication officielle a plutôt été efficace. On pouvait se permettre de faire du « bla bla bla » tant qu’il s’agissait de transmettre une vision. Aujourd’hui, alors que l’on est dans le concret de cette vision, il faut que la communication devienne plus concrète.
    J’avais pris en exemple la communication autour du Casaneashore (le danger des effets d’annonce) ou l’on préfère publier des communiqué de victoire trichant avec la réalité. La conséquence est que les acteurs économiques ont de moins en moins confiance dans la parole officielle, et la confiance est le préalable a tout développement économique dans la durée …