mardi 20 avril 2010

Tanger, mythe et réalités


Dans la « dream city » de Paul Bowles, toute balade se transforme en quête. Le visiteur court après les fantômes de Tanger : là, William Burroughs aurait écrit Le festin nu, ici Henri Matisse aurait séjourné. Le promeneur cherche aussi les vestiges d’un Tanger sulfureux, souvenirs d’une époque où la ville rayonnait dans le monde entier.

Aujourd’hui, cinémas et théâtres sont à l’abandon et, sur les murs des cafés, les photos des célébrités ont jauni. Nichée à l’entrée du détroit de Gibraltar, Tanger n’en possède pas moins un charme singulier. Derrière la médina, la ville nouvelle et le port de Tanger Med laissent entrevoir une cité farouchement tournée vers l’avenir.