· 130 hectares pour accueillir les opérateurs
· Près de cinq milliards de DH d’investissements privés attendus
· Près de cinq milliards de DH d’investissements privés attendus
La plateforme logistique du complexe portuaire TangerMed est sur les starting-blocks. Cette dernière a démarré en novembre dernier ses activités sous la houlette de Medhub. Filiale à 100% de l’Agence spéciale TangerMed, Medhub devrait assurer la gestion de la zone franche logistique adossée au port.
La zone, dont la première tranche est de 130 hectares, comptera des entrepôts et des espaces bureaux prêts ainsi que des terrains viabilisés nus, selon la demande des opérateurs. L’investissement prévu en matière d’aménagement et de viabilisation est d’environ un milliard de DH. «La plateforme logistique permettra au complexe portuaire TangerMed de se lancer dans de nouveaux métiers», explique Said El Hadi, président du directoire de TMSA. En effet, cette plateforme permettra aux opérateurs d’assurer ce qu’on appelle dans le jargon de la logistique à valeur ajoutée. Il s’agit d’actions légères telles que le repackaging ou autres dans les locaux mis en place par Medhub. La demande est là, explique Youssef Benchekroun, directeur général du pôle zones d’activités et immobiliers au sein de TMSA. Déjà une première livraison de 11.000 m2 d’entrepôts et de 2.500 m2 de bureaux a été attribuée. On y retrouve des opérateurs de taille tels que Geodis ou d’autres géants de la distribution. Fin 2009, 25.000 m2 supplémentaires d’entrepôts seront livrés. Ils seront occupés de suite car déjà réservés, se plaît à dire Benchekroun, gage du succès de Medhub.
Au total, la première tranche devrait accueillir près d’un million de mètres carrés de superficie utile. Le montant des investissements qui y seront attirés devrait dépasser les 5 millions de DH avec la création de plus de 10.000 postes d’emploi à l’horizon 2014. Au-delà, une extension de 120 hectares est prévue, ce qui devrait porter la superficie totale de la zone à 250 hectares à moyen terme.
Medhub devrait travailler à l’image d’une formule qui a déjà fait ses preuves, celle de Tanger Free Zone, en offrant les mêmes avantages aux investisseurs potentiels. En fait, selon les responsables de TMSA, les deux entités se complètent. TFZ se charge d’accueillir les investissements industriels alors que Medhub se spécialise dans les investissements liés à la logistique.
A noter que Medhub dispose déjà d’un accord de partenariat avec son homologue du port de Barcelone.
Selon les termes d’un accord signé en 2007 entre l’Agence spéciale TangerMed et l’autorité du port de Barcelone, il sera possible aux industriels catalans voulant s’installer dans la zone franche logistique du port d’opter pour des terrains à quelques minutes seulement des quais, au sein de la zone franche logistique.
Medhub devrait mettre à disposition de Cilsa, filiale de l’autorité portuaire de Barcelone, des lots de terrain sous bail dans le périmètre de la zone franche logistique de TangerMed. La surface concernée par le contrat de bail est de 5 hectares pour une durée totale de 20 ans.
L’opérateur catalan compte y développer une offre de locaux de stockage pour les entreprises catalanes voulant s’installer dans la région. Les premiers concernés seront, bien entendu, les équipementiers catalans fournisseurs de l’Alliance Renault-Nissan.
Ali ABJIOU
La zone, dont la première tranche est de 130 hectares, comptera des entrepôts et des espaces bureaux prêts ainsi que des terrains viabilisés nus, selon la demande des opérateurs. L’investissement prévu en matière d’aménagement et de viabilisation est d’environ un milliard de DH. «La plateforme logistique permettra au complexe portuaire TangerMed de se lancer dans de nouveaux métiers», explique Said El Hadi, président du directoire de TMSA. En effet, cette plateforme permettra aux opérateurs d’assurer ce qu’on appelle dans le jargon de la logistique à valeur ajoutée. Il s’agit d’actions légères telles que le repackaging ou autres dans les locaux mis en place par Medhub. La demande est là, explique Youssef Benchekroun, directeur général du pôle zones d’activités et immobiliers au sein de TMSA. Déjà une première livraison de 11.000 m2 d’entrepôts et de 2.500 m2 de bureaux a été attribuée. On y retrouve des opérateurs de taille tels que Geodis ou d’autres géants de la distribution. Fin 2009, 25.000 m2 supplémentaires d’entrepôts seront livrés. Ils seront occupés de suite car déjà réservés, se plaît à dire Benchekroun, gage du succès de Medhub.
Au total, la première tranche devrait accueillir près d’un million de mètres carrés de superficie utile. Le montant des investissements qui y seront attirés devrait dépasser les 5 millions de DH avec la création de plus de 10.000 postes d’emploi à l’horizon 2014. Au-delà, une extension de 120 hectares est prévue, ce qui devrait porter la superficie totale de la zone à 250 hectares à moyen terme.
Medhub devrait travailler à l’image d’une formule qui a déjà fait ses preuves, celle de Tanger Free Zone, en offrant les mêmes avantages aux investisseurs potentiels. En fait, selon les responsables de TMSA, les deux entités se complètent. TFZ se charge d’accueillir les investissements industriels alors que Medhub se spécialise dans les investissements liés à la logistique.
A noter que Medhub dispose déjà d’un accord de partenariat avec son homologue du port de Barcelone.
Selon les termes d’un accord signé en 2007 entre l’Agence spéciale TangerMed et l’autorité du port de Barcelone, il sera possible aux industriels catalans voulant s’installer dans la zone franche logistique du port d’opter pour des terrains à quelques minutes seulement des quais, au sein de la zone franche logistique.
Medhub devrait mettre à disposition de Cilsa, filiale de l’autorité portuaire de Barcelone, des lots de terrain sous bail dans le périmètre de la zone franche logistique de TangerMed. La surface concernée par le contrat de bail est de 5 hectares pour une durée totale de 20 ans.
L’opérateur catalan compte y développer une offre de locaux de stockage pour les entreprises catalanes voulant s’installer dans la région. Les premiers concernés seront, bien entendu, les équipementiers catalans fournisseurs de l’Alliance Renault-Nissan.
Ali ABJIOU
Source : leconomiste